Survenue le 16 du mois en cours vers 7h du matin, l'explosion, due à une fuite de gaz domestique, qui a soufflé le domicile familial des Barkat, sis dans un quartier de la cité communale Beni Morah et provoqué la mort du fils âgé de 21 ans, ainsi que de graves brûlures aux autres membres de la famille, n'en finit pas de faire des victimes. Deux jours après l'accident, on apprenait le décès d'un autre fils de 24 ans. Vendredi dernier, un troisième fils de 38 ans, cadre à la Cnas, succombera à ses blessures, et aujourd'hui, c'est au tour de Salah, 46 ans, cadre à l'Unicab de Biskra qui avait décidé, pour le week- end, de passer la nuit chez ses parents, tandis que sa femme était allée chez les siens, a été rapatrié d'Alger où il avait été évacué d'urgence, et inhumé au cimetière d'El Boukhari en présence d'une foule nombreuse venue l'accompagner à sa dernière demeure. Deux jeunes filles, brûlées à divers degrés, mais dont les jours ne semblent pas en danger, demeurent dans l'aile des soins intensifs de l'hôpital B.Benacer de Biskra. La mère et le père, Abdelaziz, lequel s'était levé le matin du drame pour aller prier à la mosquée toute proche de sa maison, et qui avait provoqué la déflagration à son retour en actionnant un interrupteur électrique, ont de légères brûlures au niveau des mains et du cou. Malgré la catastrophe, qui touche de plein fouet leur foyer, ils restent dignes et s'en remettent à la volonté de Dieu.