Pour détention et trafic de cocaïne et blanchiment d'argent, le président de la cour criminelle de Annaba a condamné, tard dans la soirée de samedi, 6 accusés à des peines allant de 5 à 20 de réclusion criminelle. L'affaire remonte à juillet 2006 lorsqu'une brigade de la Gendarmerie nationale a réussi à mettre hors d'état de nuire un dealer dans un bar-restaurant sur la corniche de Annaba. Il a été arrêté en possession de 2 kg de cocaïne qu'il s'apprêtait à écouler. De fil en aiguille, les éléments de la brigade de recherche sont parvenus à arrêter deux autres dealers à Annaba qui composaient la filière ainsi qu'à identifier leur fournisseur principal. Avant de disparaître dans la nature, ce dernier a été surpris, dans un barrage de gendarmerie, à bord d'un véhicule utilitaire. Devant cet état de fait, les gendarmes avaient procédé à la fouille du camion abandonné avant de découvrir 6,6 kg de cocaïne en sachet. Interrogé sur les griefs retenus contre lui, l'accusé principal avait déclaré la découverte au large des côtes d'El Kala de 20 kg de cocaïne enveloppés dans un sachet en plastique dont une bonne partie a été écoulée par un réseau annabi. Dans son réquisitoire, l'avocat général avait requis la perpétuité pour l'ensemble des accusés. Rappelons que c'est pour la première fois que la justice algérienne statue sur une affaire de trafic de cocaïne.