La maquette est tirée exclusivement de l'authenticité algérienne et le scénario est signé par l'œil critique de l'acteur Lakhdar Boukhars, qui se place, à l'occasion, derrière la caméra en qualité de réalisateur. Le comédien Lakhdar Boukhars troque ainsi son talent de comédien contre la casquette et le mégaphone du réalisateur. Et c'est parti pour la grande aventure de la conduite d'un long métrage. Le dialogue est signé d'un autre compagnon des plateaux de cinéma, en la personne de Nacer Taïb. Mina essoujoun ila l'jounoun est de ce fait une nouvelle production cinématographique dans le pur style « drama local » enrobée cependant d'un brin d'humour si propre aux petites gens des quartiers populaires du bassin méditerranéen. Mina essoujoun ila l' jounoun traite durant 1 heure et 40 minutes de la querelleuse condition de la promiscuité de l'habitat. La rareté du logement et son corollaire de heurts qui frappent de plein fouet la collectivité restent indétrônables au « hit-parade » des soucis de la jeunesse. Certes, le sujet n'est plus à exhiber aux téléspectateurs algériens, en raison des tourments qui ont été à l'origine de moult déchirements. Seulement, ce sujet demeure d'actualité, surtout lorsque le thème obéit à un dialogue bien de chez nous et dans lequel se reconnaît le contribuable. Bled Sidi El Houari, en l'occurrence Oran El Bahia, et l'antique Sitifis de Sidi El Kheir se disputent l'organisation de la scène. « Mon cœur balance entre Oran et Sétif. Nous sommes en train de réfléchir au choix du lieu du tournage », dira Lakhdar Boukhars. La distribution est élogieuse. Parmi les acteurs de légende, on retrouve Sid Ahmed Aggoumi et Sid Ali Kouiret en haut de l'affiche, excusez du peu, et auxquels se mêlent le jeune loup Hamid Achouri ainsi qu'une pléiade de comédiens. Le premier coup de manivelle est prévu, selon notre interlocuteur, au début du mois de décembre. Autre produit dans le style « home family », Men douar lldollar. Ce national sitcom abrite dans ses rouleaux de pellicule, pas moins de 29 têtes d'affiche. Hamid Achouri, qui n'est plus à... présenter, occupe le devant de la scène suivi de Mohamed Adjaïmi, Faouzi Saïchi, Hadj Lakhdar pour ne citer que ceux-là. Le feuilleton de 29 épisodes est produit par Cinélac, une boîte audiovisuelle privée comme on en compte énormément dans le paysage audiovisuel algérien. La série est financée par la Télévision algérienne en sa qualité de producteur exécutif. Le tournage a duré trois mois dans le petit village de Bousfer et au centre-ville d'Oran. « Nous avons respecté les normes universelles de tournage, avec seulement trois minutes de tournage par jour », tient à préciser Lakhdar Boukhars, sans pour autant oublier de saluer les performances des cascadeurs professionnels qui se sont surpassés en la circonstance. « Rana H'na », des familles Quant à Hamid Achouri, l'animateur vedette de l'émission « Bouraka », coproduite par la Télévision algérienne et Focus, il a recueilli un écho favorable auprès des auditeurs de la station El Bahdja : « Nous avons enregistré plus de deux millions d'appels téléphoniques inhérents à des invitations au domicile des citoyens à travers le territoire national. Nous remercions au passage la télévision qui nous a grandement aidés. » Fort de cette expérience, Hamid Achouri compte lancer une nouvelle émission de télévision intitulée « Rana H'na ». D'ailleurs il en parle : « Le concept de l'émission consiste à nous rendre aux domicile de nos fidèles auditeurs, qui résident aux coins cardinaux du pays. L'occasion est ainsi propice pour faire découvrir au public les us et coutumes de notre pays avec en plus une brève présentation de la ville. » L'émission, ajoute notre interlocuteur, reste tributaire de l'aval de la Télévision algérienne.