Suite à une enquête judiciaire, ouverte depuis des mois sur la gestion financière des différentes structures de la direction de la jeunesse et des sports (DJS), une suspension préventive de neuf employés de leurs fonctions a été ordonnée hier par le magistrat instructeur territorialement compétent. Souk Ahras. De notre correspondant Cette même mesure a concerné un cadre du Trésor public impliqué dans cette affaire pour avoir procédé à l'assainissement de certaines situations financières relevant du même secteur. La dilapidation de deniers publics, la mauvaise gestion et le non-respect du code des marchés ont été les principaux chefs d'accusation qui risquent d'être retenus contre les dix personnes suspendues lors du procès. Parmi ces dernières figurent l'actuel directeur et l'ex-directeur, actuellement inspecteur principal à la DJS d'Alger. Il est à rappeler que cette même direction avait fait l'objet d'une enquête judiciaire sur différents volets liés à la gestion financière des différentes structures dépendant de la direction, notamment les maisons de jeunes et les auberges. La réalisation de quelques projets, à l'instar de celui des 20 piscines, l'équipement de quelques maisons de jeunes et les subventions des associations ont fait partie des éléments de l'enquête. Bien que dépendant des structures de la même direction, les ex-responsables de l'OPOW Badji Mokhtar, qui avaient fait l'objet, à leur tour, de plusieurs enquêtes étouffées, rappelons-le, d'un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), faisant état de « graves anomalies dans la gestion financière » et de « malversations préjudiciables au Trésor public » (copie du rapport faisant foi), n'ont pas encore été interpellés. Une source au fait de ce dossier a indiqué que l'enquête de l'OPOW fait partie d'un autre chapitre qui sera traité incessamment.