Contesté d'abord par au moins deux mis en cause dans l'affaire de la direction de la jeunesse et des sports (DJS), le rapport d'expertise, achevé et présenté après investigations minutieuses et confrontations au juge d'instruction chargé de l'enquête ne semble pas susciter l'unanimité autour des chapitres traités et les conclusions ayant trait aux anomalies existantes dans la gestion financière des différentes structures dépendant de cette direction. Le même magistrat instructeur a introduit un recours à ce sujet au niveau de la Chambre d'accusation de Guelma, apprend-on auprès d'une source responsable. A rappeler que 10 personnes impliquées dans cette affaire ont été mises, il y a neuf mois, sous contrôle judiciaire sur la base d'une enquête ouverte en 2007 par les services de la gendarmerie nationale. Le dossier établi par ces mêmes services, après convocation des témoins et de plusieurs personnes impliquées, donne des détails sur des transactions douteuses, des projets fictifs, des détournements de deniers publics et de malversations. Avec ou sans contre-expertise, le dossier, vu le préjudice financier qu'il a causé au Trésor public et le nombre de personnes impliquées, pèse de tout son poids à Souk Ahras, et les supputations quant à son dénouement vont bon train. Supputations, mais aussi lectures à plusieurs connotations, appréhensions et prédictions avancées sur la base d'affaires antérieures où le réel frôle l'incroyable.