Fait divers : Peine capitale pour viol et assassinat Le tribunal criminel de Tiaret a jugé et condamné à mort, cette semaine, B.A., 43 ans, reconnu coupable dans l'affaire de viole suivi d'un assassinat commis le 20 août 2006 à la cité « Ellouz », sur sa belle-fille, une fillette de six ans. La mère de la victime, 33 ans, écrouée car poursuivie pour « association dans le crime et dissimulation de preuves », a été acquittée au terme d'un procès. Cette femme mariée à l'accusé, maçon de son état depuis l'année 2000 et avec lequel elle a eu deux enfants, finit par « reconnaître la culpabilité de son époux ». B.A, qui « aurait entretenu de force des relations contre nature avec sa belle fille, née d'un premier mariage. C'est le lundi 20 août 2006 que A. B. décida de passer à l'acte ». Un acte fatal, pour lequel il passa une nuit blanche pour décider au petit matin (6 heures 30') de liquider la victime en l'étouffant de ses mains jusqu'à ce que mort s'en suive. L'homme commence par ligoter les mains de la victime avec du fil électrique (de couleur orange précisera l'enquête), celui-là même dont on retrouvera des restes dans la maison, avant de l'enfouir dans un sac puis dans un grand cabas blanc dans lequel « on » a oublié des ciseaux et un bon établi en son nom par un bijoutier. Cabas déposé non loin des lieux, à proximité d'un institut de formation et découvert par des passants qui alertèrent la police. Insensible aux cris de supplice de la jeune fille qui criait « Ma ! Ma, Ba, je n'ai rien fait », l'homme, monstre, incestueux, est reparti travailler pour être appelé aux environs de treize heures par son épouse. La suite, c'est la police, l'enquête judiciaire et le tribunal qui la vérifieront. La bête immonde a fait son forfait, l'innocente a été tuée sauvagement sur l'autel de la bêtise humaine mais le drame de cette famille ne s'arrête pas là, car la mère, relaxée au terme du procès, aura-t-elle la conscience tranquille ? Celle-ci avait, dès les premières heures qui ont suivi le crime, ressassé aux enquêteurs des versions non plausibles, allant jusqu'à exhiber sa photo faisant croire à sa disparition. Affaire de l'acquisition d'équipements scolaires 30 personnes devant le juge Près de trente personnes, dont des cadres de la direction de l'Education, des employés et des fournisseurs de plusieurs régions (Tiaret, Oran, Chlef, Djelfa, Batna et Sougueur), ont été convoqués hier par le magistrat instructeur près le tribunal de Tiaret, car poursuivis, chacun en ce qui le concerne dans la gestion de l'acquisition de mobiliers scolaires et autres équipements durant les années 2000, 2001 et 2002. L'affaire avait éclaté en marge d'une visite effectuée par l'actuel wali dans la daïra de Oued Lili. Visite au cours de laquelle il découvrira que le mobilier acquis était de mauvaise qualité. Pis, certains produits auraient été surfacturés ou n'étaient carrément pas réceptionnés. C'est le chef de service en charge de ces opérations qui en avait fait les frais de la sortie tumultueuse du premier responsable de l'exécutif. Il le paiera d'ailleurs de son poste et sera admis aussitôt à faire valoir ses droits à la retraite. L'affaire, confiée une première fois à la brigade économique et financière de la gendarmerie, a été ficelée et transmise à la brigade judiciaire et économique de la sûreté, qui conclura, plusieurs mois après les auditions des principaux mis en cause, à la remise du rapport entre les mains du procureur et l'affaire vient de connaître son issue avec la convocation, hier, de tous ceux qui sont directement ou indirectement concernés par le dossier. Selon certaines indiscrétions, le préjudice causé avoisinerait les 40 millions de dinars. Au chapitre des infractions ainsi commises, y figure l'achat de tables et de chaises ainsi que des produits informatiques, entre autres. APW : Le FLN prône l'ouverture L'assemblée populaire de wilaya, à majorité FLN, tiendra sa première session ce dimanche, où il sera procédé à la désignation des vice-présidences et des commissions, selon des critères pour le moins « induits d'une certaine sagesse, empreinte de responsabilité », dira son président Kadda Benaouda. Notre interlocuteur, « mu par l'idée que tous les élus doivent se mettre au travail » et « tenant compte du suffrage exprimé pour chacune des formations, la désignation des vice-présidences et des commissions n'obéit pas à un calcul partisan ». En clair, le P/APW d'obédience FLN voudrait dire que « le RND, le FNA, le PT et le MSP auront chacun une vice-présidence et les commissions, autres que celles de l'éducation, l'agriculture et les finances, vont être réparties à la proportionnelle des sièges glanées », à savoir 16 pour le FLN, 11 pour le RND, 8 pour le FNA et 4 respectivement pour le PT et le MSP. Auparavant, les élus de l'APW avaient participé à l'enrichissement du règlement intérieur qui sera pour l'occasion soumis au vote. Kadda Benaouda, qui a tenu à couper court aux rumeurs de « rendre l'appareil » aux militants du RND qui venaient d'exclure de la gestion les élus FLN de la commune de Tiaret, fait part de son « vœu de voir l'esprit de responsabilité régner partout dans les assemblées communales, de faire fi des calculs étroits », bien que, surenchérit-il, « le maire de Tiaret est dans son droit de choisir avec qui il travaille mais l'intérêt général aurait dû prévaloir pour unir et non désunir une assemblée qui avait tant besoin de sérénité ». Commune de Sidi Ali Mellal : Premier litige pour le nouveau maire Un citoyen de la commune de Sidi Ali Mellal, 35 km au nord du chef-lieu de wilaya de Tiaret, vit une mésaventure, quelques jours seulement après la sanction des urnes. Un vote qui a permis au P/APC sortant de reprendre les rênes d'une commune située aux confins nords de la wilaya, mais une élection qui « n'augure rien de bon pour un citoyen. » « Bien que détenteur de documents administratifs dûment signés par les autorités compétentes, dont les commissions chargées du suivi du dossier habitat rural, dira le concerné hors de lui, le nouveau maire m'ordonne, sept mois après le début des travaux, de cesser la construction de ma maison ». Une décision qui a amené celui qui se dit « être victime des agissements du maire » à introduire une plainte en référée devant le tribunal administratif relevant de la Cour de justice de Tiaret. Pour sa part, le P/APC, M. Lahcène, joint par téléphone, a déclaré que « la construction, objet du litige, est implantée dans un périmètre autre que celui affecté par la commission », d'où « la décision notifiée à l'intéressé de surseoir à la réalisation tant que le procès verbal de la commission technique n'a pas été avalisé ». Notre interlocuteur parle même du « souci des autorités de réunir le maximum de bénéficiaires dans un même périmètre pour atténuer les charges liées à la pose de réseaux d'assainissement et l'aménagement des trottoirs ». Bien plus, notre interlocuteur évoque « l'inopportunité de la construction qui coïncidait avec la campagne des élections locales passées ». Sougueur : Quand la route côtoie le seuil de la maison Cela fait dix-huit mois qu'une famille, habitant à proximité de la route située à l'entrée nord de la ville de Sougueur, vit dans une véritable phobie, depuis qu'un des enfants fut victime d'un accident de la route. En effet, l'élargissement de la voie a rapproché la demeure à moins d'un mètre de la route, ce qui pose un sérieux problème de sécurité. « Tous les responsables alertés sur le sujet n'ont rien fait », dira le propriétaire, outré, qui avait organisé plusieurs sit-in et grèves de la faim pour dénoncer la situation. Le nouveau P/APC de la ville, M. Bessadet, contacté à ce sujet, bien qu'au courant du problème, semble être « dépassé par la situation », mais dit se « réserver du temps pour trouver une solution au drame de cette famille qui risque de passer de vie à trépas si d'aventures la demeure venait à être touchée par un quelconque véhicule ». En tout état de cause, le père de famille compte observer, depuis aujourd'hui, une grève de la faim devant le siège de l'APC pour alerter sur le sérieux du problème.