Vibrant hommage à Boussouf En commémoration du 27e anniversaire de la mort de Abdelhafid Boussouf, une conférence, marquant le parcours révolutionnaire du combattant, est prévue aujourd'hui à Mila, en présence d'éminentes personnalités historiques, des autorités locales et d'anciens compagnons de gloire. Le programme, tel que concocté par l'APC de Mila sous le patronage du wali, s'étale sur quatre jours (du 28 au 31-12-2007) avec l'organisation de tournois sportifs de football, handball et natation, un semi marathon, l'inauguration d'une exposition historique immortalisant la mémoire du martyr, le dépôt d'une gerbe de fleurs au niveau de la stèle commémorative, ainsi qu'une soirée artistique animée par l'association « Générations du malouf de Mila ». Figure emblématique de la Révolution algérienne, Boussouf avait, entre 1956 et 1961, du temps où il était à la tête du MALG, formé des centaines d'opérateurs de transmission et une cinquantaine d'aviateurs algériens, dont des pilotes de MIG 15 et 17, tout comme il eut le privilège de fonder la première école algérienne de formation de cadres supérieurs, eu égard au souci des responsables de la Révolution de renforcer l'armement des moudjahidine. Doté d'une intelligence hors pair, d'un sens aigu de la responsabilité et rigoureux dans le choix des hommes, Boussouf s'était entouré de militants affirmés auxquels il avait inculqué ambition et patriotisme. Entre autres faits d'armes, « Boussouf a été l'architecte de la première opération de transmission de longue portée par radio », racontent des témoins du chahid. Combattant de la première heure, Abdelhafid Boussouf dit « Si Mabrouk », né en 1926 dans une maison de la vieille ville de Mila, décéda à l'âge de 54 ans dans un hôpital à Paris, non sans avoir mis en place un système performant dans le domaine de l'armement et du renseignement au service de la Révolution, pour laquelle il s'était sacrifié. L'APC de Chelghoum Laïd au rythme des dissidences depuis l'installation officielle de la nouvelle assemblée populaire communale, le 8 décembre, un tiers des élus, soit 5 élus sur une composante de 15 : 5 FLN, 4 RND, 3 FNA, 2 MSP et 1 El Islah, font dans la dissidence en réaction, nous a-t-on fait savoir, à la répartition des postes-clés qu'ils qualifient de « partage léoni ». La pomme de discorde n'étant pas la présidence, car sur ce point le code communal est clair, c'est le FLN qui en a la jouissance. Il n'en demeure pas moins que la concentration des trois vice-présidences, entre les mains de leurs pairs du parti unique, n'a pas été du goût des 5 frondeurs : 3 RND et 2 MSP, qui se sont démarqués de cette configuration qu'ils trouvent « inéquitable, inharmonieuse et concoctée en dehors du cadre de l'alliance présidentielle ». Le néo-locataire de l'Hôtel de ville, Allaoua Madi, devait, à son tour, déclarer qu' « à l'issue de consultations sereines et responsables avec les têtes de liste des formations politiques, représentées dans le conseil communal, nous nous sommes assurés le soutien de trois voix du FNA, RND et El Islah, une voix chacun ; ceci dans le but évident d'avoir les coudées franches pour disposer d'une majorité lors des délibérations. La composition de l'exécutif communal a été effectuée en fonction des nouvelles dispositions consensuelles, adoptées de concert avec les chefs des partis sus-cités ». Ce que rejette d'un revers de main le « quintette » des opposants qui, de l'avis de nombreux observateurs, compte agir en une sorte de « tiers bloquant ».