Le président du tribunal correctionnel d'Es Seddikia a prononcé, avant-hier, des peines de prison ferme de 8, 10 et 15 ans à l'encontre de trois accusés dans une affaire de détention de stupéfiants. Deux autres accusés ont été relaxés par le même tribunal pour absence de preuves matérielles. Les cinq inculpés qui comparaissaient devant le tribunal répondaient au chef d'inculpation de détention illégale de drogue. Une quantité de kif traité (résine de cannabis) a été découverte par les éléments de la sûreté urbaine de St Eugène au moyen d'une souricière tendue aux principaux mis en cause. C'est dans le domicile d'une accusée (relaxée) à St Eugène que les policiers mettront, en septembre dernier, la main sur 266 grammes de ce produit hallucinogène. Cette perquisition permettra aux enquêteurs de remonter la filière de ce réseau à la composition hétérogène. Dans l'acte d'accusation, des griefs sont retenus à l'encontre d'un policier, lequel écopera d'une peine de 8 ans de prison ferme. Son comparse, exerçant lui aussi la profession d'agent de l'ordre, sera relaxé par le tribunal d'Es Seddikia au bénéfice du doute. Un autre accusé sera, quant à lui, condamné à une peine de 10 ans de prison ferme alors que son complice, en fuite, a été condamné à 15 ans de prison ferme. Il est à noter que le chef d'accusation initial de détention et de commercialisation de stupéfiants a été réadapté en détention de stupéfiants.