Il y a des réticences de part et d'autre pour aller vers la bancassurance. Qu'en pensez-vous ? La convention est un cadre de référence. Quand il y aura la conclusion de conventions particulières entre les banques et les compagnies d'assurance, il y aura certainement des négociations sur un certain nombre de points pour préserver les intérêts des deux parties. Des banquiers ont beaucoup insisté sur le taux de rémunération... C'est tout un ensemble. C'est le problème lié à l'exclusivité, la promotion de l'image de marque des deux parties et du produit à distribuer et il y a aussi la rémunération. Connaissant la lenteur de fonctionnement des banques algériennes, leur ajouter des produits d'assurances ne va-t-il pas compliquer davantage leur situation ? C'est une évolution nécessaire. Nous ne pouvons pas être en marge de l'évolution du monde financier. C'est une pratique internationale, donc les banques et les compagnies d'assurances, qu'elles soient étrangères installées en Algérie, ou algériennes publiques ou privées, doivent se mettre en conformité avec l'évolution du monde des finances. Les problèmes conjoncturels que connaissent actuellement les banques ne doivent pas constituer un prétexte ou une raison pour ne pas amorcer cette évolution. C'est pour quand, selon vous, la première convention entre une banque et une compagnie d'assurances ? Je ne peux vous le dire. Mais au niveau de la Cnep-Banque, nous sommes en discussion avec un partenaire avec lequel les choses n'ont pas encore abouti. Nous sommes en pleine discussion. Vous serez informé en temps opportun de la conclusion de cette convention.