Depuis plus de deux années, la ville et chef-lieu de daïra de Larbaâ Nath Irathen vit un accroissement effrayant des meutes de chiens errants qui investissent tout le périmètre urbain et les principaux axes routiers de jour comme de nuit. Une situation encouragée par le niveau dégradant d'insalubrité qui prévalait jusque-là dans cette agglomération pourtant l'une des plus propres par le passé. L'autre facteur favorisant l'amplification de ce phénomène est la démission presque totale des pouvoirs publics habituellement chargés de l'abattage de ces animaux porteurs de dangers, d'infections et de maladies. Par ailleurs, la population dans la ville et dans les villages voisins ne cache pas son désarroi devant la difficulté de circuler à pied, de nuit comme de jour pour les enfants, vu la menace que constituent certaines de ces bêtes qui ne sont par à leur première attaque. Du côté des points de décharge d'ordures ménagères, les meutes s'approprient les lieux poussant souvent les usagers à jeter leur sac poubelle à distance. Une sinistre image qui devrait tout de même faire réagir plus d'un pour y remédier à la situation. En effet, pour atténuer ou éradiquer ce phénomène, l'effort doit être combiné dans une région qui ne dispose visiblement pas d'un organisme exclusivement responsable pour parer à ce genre de fléaux. Ainsi, si la municipalité doit procéder à la mise en conformité réglementaire d'un abattage, il appartient aux services de sécurité d'en apporter les moyens d'exécution notamment les munitions qui ont toujours fait défaut durant les précédentes opérations. A cela, il faut ajouter un moyen de se débarrasser des bêtes tuées sans mettre en péril la santé publique.