Une heure en toc à l'ENTV ! L'ENTV diffuse une émission qui se veut être de divertissement animée par Slimane Bakhlili, ex-directeur de production de la télévision d'Etat. L'émission intitulé « Saâ min dahab » (une heure en or) donne la possibilité — dans le meilleur des cas — aux candidats de gagner 500 000 DA. On sait qu'au boulevard des Martyrs on brasse des milliards de dinars, on peut donc se permettre ! Mais le problème est qu'au lieu de faire appel à des intellectuels, des universitaires ou des écrivains pour poser les questions aux candidats, les concepteurs de l'émission ont sollicité les services de pseudo-« artistes » et d'apprentis « comédiens », sans aucune culture ni finesse, pour le faire. De qui se moque-t-on ? Une chose est sûre : l'heure en or s'est transformée en heure en toc... La clinique Naïma accueillera les parturientes d'Alger Le service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Mustapha, submergé depuis quelques années, sera bientôt allégé. Désormais, il sera exclusivement destiné aux grossesses à hauts risques et aux urgences qu'il assure déjà en plus de l'activité liée à la maternité. Les parturientes seront orientées vers la clinique Naïma sise à Belcourt, l'ex-clinique d'accouchement. Cette dernière sera dotée de matériels et de personnels spécialisés afin de mieux accueillir les mamans du Grand-Alger et assurer sa fonction essentielle. L'huile d'olive et le Sud L'olivier n'est plus l'apanage de la Kabylie. En témoigne l'intérêt porté par les régions... sahariennes à cet arbre rustique et profondément méditerranéen, notamment la vallée du M'Zab. Selon les statistiques de la direction des services agricoles de Ghardaïa, ce sont pas moins de 746 ha qui sont consacrés à l'oléiculture avec une projection de 1050 ha pour l'année 2008. Bien adaptée au climat de la région, cette culture strictement « nordiste » comptabilise un « parc » de 170 200 oliviers. Avec deux huileries, respectivement à El Meneâa et à Guerrarra, « l'huile mozabite » (par analogie à l'huile kabyle ou ezzit kbaïl) sera bientôt sur les étals, promet-on à Ghardaïa. Une rixe tourne au drame à Berrouaghia Le quartier Haï Hantabli, dans la partie est de la ville de Berrouaghia (sud de Médéa), a vécu avant-hier un terrible drame plongeant toute la population dans une vive consternation. En effet, vers 13h30 en cette fatidique journée de jeudi, une rixe entre voisins habitant le même quartier dégénère, poussant les deux adversaires au pire. Ces derniers en sont venus aux mains avant que l'un d'eux, H. B., 31 ans, ne reçoive un coup de couteau fatal en pleine poitrine asséné par son adversaire. Sérieusement atteinte, la victime a été évacuée en toute urgence vers l'établissement public hospitalier (EPH) de Berrouaghia puis transférée à l'hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa pour autopsie. Le meurtrier, A. M., âgé de 27 ans, a été immédiatement arrêté par la police judiciaire qui a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Trois malfaiteurs sous les verrous à Bouira En possession d'un CD contenant des ordonnances portant le cachet et la griffe de la psychiatre Benmestoura, qui lui a été dérobé dans son cabinet, deux malfaiteurs connus de la police s'en servaient pour se faire délivrer des psychotropes auprès des pharmacies de la ville. Pour se rendre la tâche plus aisée, ils avaient divisé la ville en deux secteurs, le premier revenait à B. T., 22 ans, et le second à L. M. du même âge. Sur la centaine d'ordonnances qu'ils portaient sur eux, lorsque la 2e sûreté urbaine de Bouira les a arrêtés, figuraient entre 5 et 9 psychotropes. Les malfaiteurs qui jouissaient de la complicité d'un troisième larron, B. A. T., se faisaient imprimer les ordonnances chez D. S., 40 ans. 5 personnes écrouées pour incitation à la débauche à Relizane Cinq personnes ont été placées sous mandat dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Relizane pour création de lieu de débauche et incitation à ce fléau social. Il s'agit de trois femmes, dont la propriétaire du domicile, et de deux jeunes alors qu'un troisième est en fuite. La genèse de l'affaire a eu effet lorsque la dénommée B.F., 28 ans, propriétaire du domicile sis à la cité Maqam, de la nouvelle ville Bormadia, s'est présentée le 13 janvier vers 2h du matin en état d'ivresse à la permanence de la 5e sûreté urbaine se plaignant d'une agression dont a été l'objet B.S., 40 ans, originaire de Annaba qui était également dans un état d'ébriété. L'enquête menée à sitôt levé le voile sur la réalité occultée jusque-là puisque le domicile en question s'est avéré un « merkez ».