Selon le commandement du groupement de la gendarmerie nationale de Biskra, l'activité de l'année écoulée s'est soldée par l'arrestation de 1 501 personnes, dont 433 ont été écrouées. Le bilan annuel fait état de plus d'un millier de suspects impliqués dans des délits et des crimes liés aux atteintes contre les personnes avec, à la clé, 730 arrestations de personnes mises en cause, dont 96 ont été écrouées. Par ailleurs, durant la même période, 144 individus ont été arrêtés dans le cadre de la lutte contre les atteintes à la quiétude et à l'ordre publics. En revanche, les crimes et délits relatifs aux vols et aux agressions, qui étaient au premier rang des préoccupations des mêmes services au cours de l'année écoulée, ont observé un net recul, et ce grâce aux opérations « coup de poing », entreprises, de jour comme de nuit, dans tous les quartiers chauds des grandes agglomérations de la wilaya, et qui ses sont traduites, sur le terrain, en 2007, par 156 délits et 8 crimes de moins que pour l'année 2006. Il faut noter que les personnes mises en cause dans ces infractions appartiennent, dans leur grande majorité, aux jeunes sans profession. Il est intéressant de noter que ce sont les personnes âgées entre 18 et 29 ans qui sont les plus exposées aux crimes et délits. En ce qui concerne la sécurité routière, si le nombre des accidents a baissé de 11 collisions en 2007, par rapport à 2006, le bilan fait état, par contre, d'une hausse du nombre des victimes, lequel a augmenté de 17 décès, selon le commandant de la gendarmerie. Une hausse que les chauffeurs des transports en commun auraient pu éviter en surchargeant moins leurs véhicules brinquebalants, a-t-il souligné, affirmant que les accidents sont causés, en général, par la vitesse excessive et la perte du contrôle du véhicule. En ce qui concerne la détention illégale d'armes et de munitions, et au cours de l'année 2007, la gendarmerie de Biskra a traité 11 affaires, dans lesquelles 14 personnes étaient impliquées. Une dizaine de fusils de chasse, 7kg de poudre noire artisanale et plus de 2 000 cartouches et autres capsules ont été récupérés. Il faut rappeler que la tradition de faire parler le baroud dans presque toutes les fêtes, y compris dans les réceptions des cortèges officiels, a tendance à créer une demande que certains artisans arrivent à satisfaire, quitte à… tordre le cou à la législation sur les armes et munitions.