«Si les crimes et les délits ont connu une progression durant l'année 2004, le nombre d'accidents de la circulation routière s'est soldé par une légère baisse, selon le bilan d'activité de la Gendarmerie nationale à Mostaganem». Lors d'une conférence de presse animée par le commandant du groupement de la wilaya, M.Toufik, il a été relevé en matière de sécurité publique 88 crimes, 1 925 délits et 2313 personnes arrêtées dont 159 , en 2003. 535 prévenus ont été écroués et 1778 libérés. Le nombre d'affaires liées aux stupéfiants, soit 43, s'est soldé par l'arrestation de 44 personnes dont 34 ont été écrouées avec une saisie de 569 kg de kif traité. Par ailleurs, l'enlèvement illicite de sable a connu une nette régression dans le sens où 16 affaires ont été traitées contre 57 en 2003, de même que les constructions illicites qui sont passées de 34 à 4 cas. Dans ce contexte, dira M.Toufik, la gendarmerie agit selon les interventions de la brigade d'urbanisme où le constat effectué par ses services. S'agissant de la contrefaçon de la monnaie, 9 personnes ont été arrêtées dont 4 écrouées lors des 4 affaires traitées. L'importation frauduleuse de marchandises a donné lieu à la saisie d'une quantité d'oranges en provenance du Maroc évaluée à 283 200 DA. Pour ce qui est de l'immigration clandestine, la gendarmerie a traité deux affaires et deux Syriens ont été arrêtés. En matière de crimes et délits, ce bilan reflète que 70% des infractions commises sont perpétrées contre des personnes. 21,36% relèvent des atteintes aux biens, les atteintes aux bonnes moeurs ne sont que de 2,42%. En ce qui concerne les accidents de la circulation, la situation s'est améliorée un tant soit peu dans le sens où il a été enregistré moins d'accidents par rapport à 2003, 8% ; 2004 7%, une baisse de 11,85%. Il est fait état de 90 morts et 1 166 blessés contre 95 morts et 1 185 blessés en 2003. Selon M.Toufik, pour qui des efforts ont été entrepris par des actions engagées sur le terrain, à la suite de la mise en oeuvre des différents dispositifs sécuritaires, il reste beaucoup à faire par des moyens de prévention, d'information, de communication pour agir sur les mentalités, dans la mesure où les principales causes des accidents ne relèvent que du facteur humain : excès de vitesse, dépassement dangereux, refus de priorité, conduite en état d'ivresse.