La première assemblée ordinaire de l'APC, tenue le lundi 28 janvier, en vue de procéder à des délibérations laissées en instance par l'ancienne équipe, a été caractérisée par la présence du chef de Daïra, délégué par le wali afin de dénouer la crise qui sévit au sein de cette institution depuis l'installation du nouveau maire. Sur les 23 élus qui constituent l'assemblée communale, 11 sont dans l'opposition et ont boycotté cette session pour montrer leur mécontentement. L'ordre du jour présenté à l'assistance comprenait 7 points qui sont focalisés sur la situation des projets de développement, la situation financière de la commune et le transfert des fonds de l'année 2007 au profit de l'année 2008. Les 12 élus présents, en l'absence des 11 contestataires, ont approuvé à l'unanimité tous les marchés et projets en instance sans aucune contestation et ont ainsi délibéré. Tout est passé comme une lettre à la poste. Questionné à la fin de la session sur les véritables raisons du boycott des 11 élus, le maire nous dira : « J'ai tendu la main à tout le monde. Ils ne sont pas désignés à la tète des commissions, pourtant d'autres sont membres avec nous et travaillent sérieusement. Ils ont reçu les convocations mais n'ont pas voulu assister. Ils affirment être un bloc pour bloquer. » Pour en savoir davantage, nous nous sommes rapprochés d'un élu d'obédience FLN, partisan de l'opposition. Celui-ci nous dira : « Nous n'avons pas reçu de documents relatifs aux différentes opérations inscrites pour une éventuelle délibération. Pourquoi l'ancienne APC a refusé de les soumettre à délibérations ? Il existe des dossiers qui sont entachés d'irrégularités et présentent une entorse à la réglementation suivant code de procédure des marchés. Nous allons étudier les dossiers qui ont fait l'objet de délibération et introduirons des recours pour ceux qui ne sont pas en conformité avec la réglementation en vigueur. »