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Les protections bétonnées à l'épreuve de la mer
Energie marine-Avancée de la mer
Publié dans El Watan le 06 - 02 - 2008

L'élevation du niveau de la mer est d'environ 3 mm par an, sans préjudice immédiat pour les côtes.. Le réchauffement climatique, accentué ces dernières décennies par une industrie émettrice de gaz à effet de serre, a vite fait de chambouler les équilibres naturels.
La fonte des glaces aux extrémités polaires qui s'accélère est la démonstration évidente que d'importantes mesures étatiques doivent s'appliquer pour infléchir la tendance destructrice même s'il est reconnu qu'il est trop tard pour inverser la tendance mais que la chute libre peut-être évitée. Dans les années 1950 et 1960, les pays industrialisés, qui bénéficiaient d'un espace maritime important, s'employaient à dresser du béton dans la mer pour empêcher celle-ci d'avancer dans les terres. L'enrochement est devenu une mesure de protection tels que les digues, les murs de soutènement ou les brise-lames. Mais cette pratique s'est avérée être une erreur puisqu'à terme, il est apparu que ces consolidations n'ont fait que détourner le problème plutôt que de le régler. En effet, le brise-lames ne casse pas l'énergie de la houle, il ne fait que la dévier. Cette énergie contourne la masse de béton pour s'aventurer sur une partie limitrophe de la plage que l'on cherchait à protéger. Ce qui a conduit d'ailleurs les autorités côtières de certains pays à placer des épis les uns à côté des autres, à quelques mètres de distance lorsqu'il s'agissait par exemple de protéger un kilomètre de plage. En Algérie, on peut dénombrer environ une dizaine de brise-lames sur la côte algéroise entre Zéralda et Bordj El Kiffan. L'enrochement censé venir protéger les falaises de l'énergie marine, n'a fait en réalité qu'interrompre le cycle dynamique de la nature qui permettait un équilibre entre la roche et la mer. En temps normal, la falaise, sur laquelle les vagues viennent mourir, libère ses roches comme pour édifier son pied. Touchée par l'érosion, la falaise active donc en libérant ses sédiments. Au bout d'un certain temps, se crée une plateforme rocheuse qui retiendra l'action des vagues. On dit à ce moment que la falaise s'est stabilisée. Ce processus naturel est efficace, tandis que le fait d'anticiper l'action de la falaise en disposant des brise-lames ou un amas rocheux à son pieds, conduit à une action de la mer peu contrôlable et qui consiste pour les vagues à affouiller. Les brise-lames finissent par céder aux déferlantes et le phénomène d'affouillement entraîne à long terme l'effondrement de la falaise. Ce même phénomène s'observe sur les plages auxquelles on a placé à quelques mètres du rivage des épis ou des brise- lames. On prive l'alimentation naturelle par le prélèvement de sédiments des carrières des oueds. Il se produit une accumulation de sable à l'arrière du brise-lame avec la création d'une plage artificielle. Mais ce dépôt se fait au détriment des plages voisines mais surtout il y a prolifération de bactéries et de macrodéchets sur cette nouvelle plage. Les différentes tentatives d'ingérence dans l'équilibre de la nature ont l'avantage d'être favorables à l'homme mais que sur une durée limitée. A l'état actuel des choses, les choix opérés voilà quelques années ne sont plus opérationnels ce qui conduit à opter pour d'autres solutions à conséquence immédiate mais aux effets pervers à long terme. L'action anthropique doit laisser place à l'activité normale de la nature ou à défaut elle doit se conjuguer dans les limites respectables de l'écosystème sur laquelle l'homme compte agir.

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