Deux mois après les élections locales du 29 novembre, deux assemblées communales (APC) restent toujours bloquées dans la wilaya de Sidi Bel Abbès. Il s'agit, selon le wali, des localités de Sfisef et de Sidi Chaib. Préférant parler de communes en « difficulté », le premier responsable de la wilaya a indiqué qu'un travail de « médiation a été entrepris pour permettre la mise en place des organes de gestion de ces communes ». Selon lui, les dissensions concernent la composante de l'exécutif communal et des différentes commissions. Que prévoit la loi dans ce cas ? Même si elle demeure peu probable, certains élus avancent l'idée d'une dissolution de ces assemblées et l'organisation, éventuellement, d'élections anticipées. C'est ce que stipule d'ailleurs le code communal : « il est procédé à la dissolution et au renouvellement total de l'assemblée populaire communale Lorsqu'il y'a dissension grave entre les membres de l'assemblée, empêchant le fonctionnement normal des organes de la commune ». Et dans ce cas précis, c'est, selon le code communal, après réunion d'un conseil interministériel spécial, qu'une dissolution peut être prononcée.