Malgré les assurances du wali de Sidi Bel-Abbès, les citoyens ne décolèrent pas. Ces derniers continuent de revendiquer, le départ du chef de la daïra de Sfisef et la satisfaction d'une plate-forme de 5 revendications, ayant trait à l'amélioration des conditions sociales des habitants de cette localité rattachée à la daïra de Sfisef. Le wali qui a rencontré des délégués de citoyens assuré sur la volonté des pouvoirs publics à vouloir régler les problèmes qui rendent la vie difficile dans cette localité agropastorale. Les citoyens qui avaient violemment exprimé leur volonté de se détacher de la daïra de Sfisef avaient, la semaine dernière, fermé le siège de l'APC et un début d'émeutes avait même été signalé. L'essentiel des revendications du mouvement citoyen se résume en quatre grands axes. Le rattachement de la commune au chef-lieu de wilaya. Plusieurs griefs sont retenus contre le chef de la daïra. Les citoyens exigent le transfert des dossiers judiciaires des habitants de la localité au tribunal de Sidi Bel-Abbès. En outre, les protestataires réclament l'ouverture d'une enquête sur les bénéficiaires des listes de logements sociaux et participatifs qui ne seraient, selon certaines sources, que des proches de responsables et autres individus n'ouvrant pas droit. De plus, les citoyens ont exigé des postes d'emploi aux jeunes chômeurs de la localité. Le wali de Sidi Bel-Abbès qui a précisé que la commune a bénéficié, ces dernières années, de plus de 19 milliards de centimes au titre des différents programmes de développement pour ces deux dernières années, bénéficiera dans les prochains jours d'un quota de 240 postes d'emploi et de 14 micro-entreprises par l'Ansej. Malgré les assurances du wali, les citoyens ont assuré qu'ils ne baisseront pas les bras tant que les revendications exprimées par leurs assemblées générales n'ont pas été satisfaites dans un proche avenir. Par ailleurs, nous venons d'apprendre que les habitants de Moulay Larbi, dans la wilaya de Saïda, ont menacé de recourir à des actions de rue si la plate-forme de revendications rendue publique la semaine dernière et portant 18 points, n'est pas satisfaite dans un délai n'excédant pas une semaine. Le document paraphé par 150 citoyens et 4 associations a été transmis aux autorités locales qui ont promis de l'étudier.