Le porte-parole du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a demandé aux élus de son parti réunis à Blida d'« éviter les intérêts personnels et je vous demande d'ouvrir vos portes aux citoyens tout en favorisant le travail de proximité, car la vie politique n'est pas juste un slogan et des voix, c'est surtout la prise en considération des attentes du citoyen ». Il a exhorté ses militants à s'impliquer davantage pour revoir le code communal et de wilaya, lequel s'avère dépassé et ne répondant plus aux exigences actuelles. Dans ce sens, une commission spéciale pour la révision de ce code a été installée lors de la rencontre de Blida qui a regroupé près d'un millier d'élus, à côté de la commission chargée de l'amendement de la loi électorale et de la commission politique. M. Belkhadem a aussi appelé les différents P/APC appartenant au FLN à contribuer au développement local en allant jusqu'à chercher des investisseurs et créer un maximum d'emplois. Il a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de stopper les bidonvilles et les extensions anarchiques des communes en rappelant que plus de 150 milliards DA sont consacrés au développement local. Concernant les Assemblées populaires communales, qui demeurent toujours bloquées, l'orateur dira que leur nombre a considérablement baissé, passant de 120 Apc à 10 actuellement. Toutefois, et si ce problème persiste, la meilleure solution, d'après lui, est d'avoir recours à leurs dissolutions tout en écartant ceux qui sont derrière ces blocages. Pour éviter cela, il dira qu'« il y a urgence de mettre en exergue plusieurs nouveaux codes qui définiront les droits et devoirs de l'élu, entre autres ». Par ailleurs, le ministre délégué aux Collectivités locales, M. Ould Kablia, a aussi, et lors de sa conférence, évoqué le blocage au niveau de certaines mairies en annonçant que ce phénomène n'est pas une affaire de parti, encore moins une affaire d'administration. « Le blocage est une affaire d'élus entre eux seulement », a-t-il rétorqué.