Au deuxième jour de grève dans la Fonction publique, les représentants des syndicats autonomes Snapap, Unpef, SNTE de la wilaya de Aïn Defla ont animé hier au siège de l'Unpef un point de presse pour éclairer l'opinion publique. De leurs interventions, il ressort que l'appel à la grève émanant de la coordination des syndicats autonomes a été largement suivi dans plusieurs secteurs. Le taux avancé par les orateurs se situe entre 70% et 95%. Par ailleurs, les syndicalistes tiendront à dénoncer les agissements de quelques syndicalistes de l'UGTA, notamment au niveau de l'APC de Miliana et du secteur sanitaire du chef-lieu de wilaya où des altercations ont failli dégénérer avec des briseurs de grève affiliés à l'UGTA. Face à ces obstacles et à l'attitude des pouvoirs publics, les animateurs affirmeront leur détermination inébranlable à aller jusqu'au bout de leurs revendications et amener les pouvoirs publics à réviser leur position. Soutenus par le bureau de wilaya des adjoints de l'éducation, présidé par Saliha Sahraoui, présente à la conférence de presse, les représentants syndicalistes ont réitéré leur adhésion totale à l'intersyndicale et leur refus du statut particulier et de la grille des salaires qu'ils ont qualifiés de mascarade et non conformes aux attentes de l'ensemble des travailleurs. Concernant les agissements de syndicalistes de l'UGTA, le représentant de l'Unpef appellera l'inspecteur du travail à Aïn Defla afin qu'il se penche sur le dossier UGTA se demandant « qui représente l'UGTA à Aïn Defla ? », avant de conclure en disant que le 24 février est un acquis de tout le peuple algérien et non l'apanage d'un syndicat nommé UGTA.