La contestation suscitée par les listes des dons de solidarité, arrêtées par la commission de wilaya des œuvres sociales du secteur de l'éducation, n'a pas été sans conséquence pour cette dernière. Après étude minutieuse des dossiers proposés, la commission nationale a refusé, d'après une source proche de celle-ci, d'avaliser les listes jugeant les dossiers « peu consistants et en contradiction avec les textes régissant cette formule d'aide financière », estimée, rappelons-le, à 30 000 DA l'aide, destinée, telle que prévue par le règlement régissant les activités des commissions de wilaya, exclusivement aux personnes se trouvant dans des situations critiques ou souffrant de graves maladies. A rappeler que des réunions-marathon, organisées récemment par des travailleurs du secteur et représentants des différents établissements scolaires des trois cycles, ont été sanctionnées par un communiqué adressé à la tutelle et où ces derniers dénoncent l'opacité dans laquelle s'est déroulée l'opération de la réception des dossiers et leur classement (voir El Watan du 23-02-2008), notamment l'absence d'affichage et le manque de concertation. Les contestataires ont reproché dans la même correspondance à l'instance wilayale de l'UGTA « une ingérence criarde dans la gestion des œuvres sociales de l'éducation et une inexplicable mainmise sur les activités de ses membres ». Nous venons d'apprendre depuis notre source à Alger que la fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) et la commission nationale des œuvres sociales ont récemment demandé, à travers une correspondance écrite, le bilan des activités de la commission des œuvres sociales des travailleurs de l'éducation. Nous avons encore une fois tenté de prendre attache avec les membres de cette dernière sans y parvenir.