Le siège de l'APC de Boukadir entame sa deuxième semaine sans electricté après la suspension de l'alimentation par la Sonelgaz pour non-paiement des créances antérieures. Celles-ci, pour rappel, s'élèvent à 1,5 milliard de centimes laissés par l'assemblée sortante. Selon la chargée de la communication de la direction régionale de la Sonelgaz sud de Chlef, une réunion a regroupé, mercredi dernier, le directeur de l'entreprise et des représentants de l'APC de Boukadir à l'effet de trouver une solution à ce problème. Malheureusement, dit-elle, les dirigeants de la commune n'ont pas tenu leur engagement quant au règlement de ladite somme dès mercredi, ce qui a obligé la Sonelgaz à différer le rétablissement de l'énergie électrique jusqu'à l'apurement des dettes antérieures. Une question taraude les esprits : pourquoi les élus sortants ont-ils négligé ce volet important de la gestion de la collectivité, au point de laisser derrière eux une si lourde ardoise ? Leurs successeurs doivent, malgré eux, prendre en charge ce passif et trouver les moyens nécessaires pour régler cette facture. Les premiers a en subir les frais ce sont les citoyens de Boukadir qui sont carrément coupés de leur administration depuis bientôt deux semaines. Pendant ce temps, les autorités concernées observent un silence étrange qui en dit long sur leur embarras face à cette situation.