Combien y a-t-il réellement de constructions précaires à travers la wilaya ? 15 000 ou 4 600 ? Il faut dire que le premier chiffre cité a toujours constitué le recensement officiel avant d'être, curieusement, revu à la baisse ces derniers temps, alors que les chefs-lieux des communes restent quasiment ceinturés par les bidonvilles. En effet, selon une nouvelle estimation de la Direction de l'Urbanisme et de la Contruction, le nombre d'habitations précaires s'élève à 4 617, dont le plus gros se situe dans les agglomérations de Chlef ( 1003), Abou El Hassene (604), Aïn Merane (370), Boukadir (483) et El Karimia (326). A en croire les mêmes services, le recensement a obéi à des paramètres bien définis dans le classement des constructions précaires, à savoir qu'il ne peut être intégré dans cette catégorie que les « bidonvilles sans structures et composés de matériaux hétéroclites (en « toub » et en zinc) ». L'opération a été menée en 2007 par des équipes de l'agence nationale de l'aménagement du territoire (ANAT) et de la DUC, de concert avec les élus locaux.