La faiblesse des capacités managériales des entreprises algériennes influe indéniablement sur leur degré de compétitivité. C'est en substance la conclusion à laquelle sont arrivés les participants à la journée d'étude qui s'est déroulée, lundi, à l'auditorium de l'université Djillali Liabes. « Sous-traitance facteur de réduction des coûts et d'amélioration de la qualité » est le thème de cette rencontre ayant regroupé des opérateurs du secteur de la petite et moyenne entreprise (PME/PMI), des universitaires ainsi que les représentants des pouvoirs publics. Intervenant à l'ouverture des travaux de cette rencontre, le directeur de la bourse de sous-traitance et de partenariat de l'ouest, M. Boudali, a expliqué que l'ouverture du marché à la concurrence internationale et à la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'Union européenne « oblige les PME/PMI à mettre en place tous les moyens leur permettant l'amélioration de la compétitivité de leurs produits ». M. Boudali estime que l'amélioration « permanente » de la compétitivité nécessite la mise sur le marché de produits au meilleur rapport qualité/prix. « Le recours à la sous-traitance constitue un facteur permettant une réduction des coûts de production et une amélioration de la qualité », ajoute-t-il. Selon lui, le recours à la sous-traitance est dicté notamment par l'évolution des techniques de production, la spécialisation et une dure concurrence. Pour sa part, M. Nouali a développé le rôle dévolu à la bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest, précisant que celle-ci « soutien l'essor des PME/PMI face à l'ouverture du marché à la concurrence internationale ». « L'organisation rationnelle de la sous-traitance se présente comme un outil bien adapté pour atteindre un tel objectif », affirme-t-il. Un nombre infime d'opérateurs économiques locaux a pris part à cette rencontre.