A l'occasion de la journée mondiale de la femme, nous avons ouvert nos colonnes à quelques femmes présentes à la réception, ce 8 mars, offerte en leur honneur par la sûreté de wilaya au niveau du commissariat central d'Adrar, pour nous livrer leurs impressions sur cette mémorable journée. Melle Hizia Rezig, présidente de l'association « Amel », d'Alger, nous dira : « On est venu à Adrar afin de transmettre un message de paix et d'espoir et en même temps soutenir la femme handicapée. Oui ! Nous sommes des handicapées mais nous sommes actives et productives. Cela ne nous empêche pas d'être belles, épanouies et responsables. Nous avons une certaine envie de donner et de vivre pleinement, il ne faut pas attendre que l'on soit servie. Le mot handicapé, il faut le dissocier de celui de ‘'mesquine'' (pauvre). Pour finir, je voudrai présenter mes meilleurs vœux à la femme algérienne. » Dr M. Akacem, médecin généraliste : « Que la femme soit vigilante et présente. Elle est l'exemple de la société, le guide des comportements humains envers ses prochains, quelque soit leur race, opinion ou religion. » Mme Meriem Bendiba, secrétaire de wilaya de l'UNFA : « La femme a un rôle important dans la lutte contre l'analphabétisme et la drogue... Je voudrai qu'elle soit éveillée et responsable et qu'elle profite des programmes proposés par l'Etat à son indicatif. » Mme Keltoum Ferdjani, directrice de son école privée (Langage et Computer School) : « Je souhaite une bonne fête à toutes les femmes du monde et à celles d'Adrar en particulier. Je demande à ces dernières d'avoir plus de courage pour pouvoir réussir dans leur vie familiale, professionnelle et dans leurs études. » Situation délicate Melle Rokia Tahiri, ingénieur productrice à la station radio locale : « La situation sociale à Adrar est très délicate et difficile, notamment pour la femme, ce qui exige d'elle des efforts considérables et du sacrifice. Elle doit profiter des différentes occasions qui lui sont offertes, soit par la société ou par les programmes étatiques. Cependant, je lui conseille de s'occuper plus de son foyer et de ses enfants pour un avenir meilleur. » Mme Zohra Bouariche, commissaire de police à Adrar : « La femme algérienne a toujours été à la hauteur. Hier, elle était présente dans la guerre de libération, aujourd'hui elle est présente dans la bataille pour le développement, elle est omniprésente dans tous les domaines. En cette occasion, je transmets mes meilleurs vœux à toutes les policières à travers le territoire national et je leur dis bonne continuation. » Melle Chérifa Hadj Brahim, officier de police à la PJ : « A toutes les Algériennes je dis bonne fête, je voudrai aussi leur dire de ne pas avoir peur des hommes, car ce sont eux qui nous ont données cette opportunité de travailler avec eux, ils nous ont ouvert les portes, alors saisissons cette occasion. Nous réussirons certainement car la femme est réputée pour sa patience et sa persévérance. On fait aussi appel à toutes les femmes de la corporation pour faire preuve de plus de courage et de détermination dans l'exercice de leur fonction. »