La Journée mondiale de la femme a été célébrée à travers la wilaya. En plus des cérémonies protocolaires et officielles auxquelles ont été conviées les plus nanties, la femme bouirie a eu droit à des hommages différents d'un lieu à un autre. Pour l'éducation nationale qui compte le plus grand nombre de femmes qui travaillent et après le climat de colère et de suspicion engendré par les menaces du ministre, les enseignantes du primaire et du moyen ont eu droit à des réceptions où la joie et la gaîté ont atténué le stress et le climat de tension qui ont prévalu dans le secteur avant et à l'occasion de la reprise du dimanche. Du côté de la Sûreté nationale aussi, une collation a été organisée pour ces femmes qui ont bravé la peur et investi un domaine jadis réservé aux hommes. Les policières en exercice sur la voie publique ont eu droit chacune à une rose offerte par des passants qui ont tenu par ce geste à leur rendre hommage. A l'hôpital Boudiaf aussi la direction n'a pas raté l'occasion de réserver des surprises à ces dames qui travaillent malgré des conditions sociales souvent déplorables. A la direction de la jeunesse et des sports, dans les administrations, au niveau de la Protection civile l'ambiance a été à la fête et aux honneurs. Dans l'après-midi, c'est la direction de la culture qui a organisé un gala réservé à la gent féminine. Là aussi, la direction a accueilli tout le monde avec des roses. Malgré l'ambiance conviviale, de nombreuses femmes regrettent que la considération se résume à une demi-journée de l'année. «La femme est partout, elle a investi tous les secteurs, elle est l'égale de l'homme, elle mérite de la considération au quotidien ce qui est loin d'être acquis», nous dira une avocate venue assister à ce gala.