En matière de répression des infractions au code de la route, les semaines se suivent et se ressemblent pour les agents et les brigades mobiles de la sûreté, chargés de la circulation routière à l'échelle de la wilaya de Constantine. Comme cela a été le cas pour la première semaine de ce mois de mars, durant laquelle ces derniers ont ajouté à leur tableau de chasse des centaines de contrevenants, ils ont récidivé la semaine écoulée en procédant à 248 retraits de permis de conduire et 35 mises à la fourrière. Loin d'être un concours de circonstances, nous précise-t-on au niveau de la cellule de communication de la sûreté de wilaya, ces performances ne sont, en fait, que le reflet d'une politique de tolérance zéro, prônée au plus haut niveau de la police nationale. D'une manière générale, selon cette source d'information, c'est la mise en danger d'autrui qui est réprimée systématiquement, dans le but d'atténuer la série d'accidents qui endeuille chaque semaine des dizaines de familles. Dans cette optique, l'excès de vitesse et les dépassements dangereux sont classés parmi les délits routiers responsables des plus grands drames à l'origine de mort d'homme ou de séquelles à vie. Les autres comportements à risque, sanctionnés par les policiers de la circulation routière, concernent, entre autres infractions, le dépassement de la ligne continue et le non-respect des panneaux de signalisation routière. Pour rappel, les accidents de la route ont fait onze morts la semaine écoulée.