Un médecin spécialiste, deux adjoints anesthésistes-réanimateurs, un chef de service et deux plombiers, impliqués dans l'affaire du bloc opératoire (voir notre édition d'hier), ont été placés mercredi sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction pour « négligence pendant l'exercice de leurs fonctions ». Le décès, le mois de janvier 2008, du jeune D. Zineddine, 9 ans, survenu au moment où ce dernier devait subir une intervention chirurgicale au niveau des testicules, a été à l'origine d'une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Souk Ahras à la demande des parents de la victime. La responsabilité du staff médical et des agents de la maintenance dans l'utilisation d'une bouteille de CO2 au lieu de celle de l'oxyde d'azote lors de l'opération a été au centre des investigations ayant précédé cette mesure. Idem pour le rapport d'autopsie qui a fait partie des éléments de l'enquête, étoffés, rappelons-le, par les témoignages, et apportés par les 24 personnes convoquées mardi dernier par la justice. A. D.