Au cours d'un point de presse organisé samedi dernier au siège de la direction des services agricoles à Aïn Defla, Achour Merazga, directeur du secteur, n'a pas ménagé les services de contrôle qu'il a qualifiés de défaillants. Des propos tenus pour illustrer la situation actuelle dans la filière du lait où tout ne baigne pas dans l'huile. S'agissant de la production, celle-ci, de 8 à 10 l/j par vache, est jugée faible par le responsable, lequel se posera, par ailleurs, la question de savoir où passent les quantités de lait censées atterrir au niveau des unités de Aribs et de Waniss. Le DSA annoncera à ce sujet qu'une réunion avec les 11 collecteurs de lait aura lieu incessamment, ces derniers seront sommés de s'expliquer. A noter, comme le fera observer le responsable du secteur, que le marché informel happe une part non négligeable de ce produit. Une situation lancera le DSA qui risque d'hypothéquer les deux unités de production citées. Le même orateur rappellera que le rôle de son secteur est de produire et de soutenir l'outil de production, tandis qu'il incombe aux services concernés de réguler et de contrôler le marché. Menaçant, le responsable des services agricoles évoquera la possibilité de retirer les agréments aux collecteurs de lait défaillants et de les remplacer par d'autres hors wilaya afin, dira-t-il, de mettre fin au détournement du lait au profit du circuit informel.
