Les déchets dangereux présentent une ou plusieurs propriétés considérées comme cancérigène, corrosive, toxique, irritante, inflammable, explosive ou infectieuse et c'est à ce titre que leur traitement et leur transport exigent des mesures particulières... Une journée d'étude aura lieu aujourd'hui à l'hôtel Hilton sur le thème de la gestion et de l'exportation des déchets dangereux. Animée par Jacques Ehretsmann, consultant expert auprès du secrétariat de la convention de Bâle et de la convention de Stockholm, ainsi que P. Dubourgnon, directeur de Newtech International, P. Kieffer, directeur commercial d'Aprochim, et Aïssa Thamini, directeur de Cofal Algérie, la journée est « destinée aux responsables de société soucieux de la sécurité de leur site et de leur environnement ». Les nouveaux dispositifs relatifs à la convention de Bâle qui fixe les règles sur le transport international sur les mouvements transfrontaliers et l'élimination des déchets dangereux seront évoqués par les conférenciers. Il doit également être présenté un nouveau procédé d'élimination du PCB qui consiste en un traitement sous vide, Aprochim. La production nationale de déchets spéciaux avoisine en Algérie les 325 000 t/an, est-il répertorié en 2006. Un plan national de gestion des déchets spéciaux avait été adopté en 2006 par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement qui doit permettre, sur une durée de dix ans, d'établir un cadastre national pour le suivi et l'évolution des déchets dangereux. Pour rappel, un décret datant de 1987 interdit l'utilisation, la fabrication, l'achat, l'importation et la vente des produits à base de PCB.