Une journée. C'est le temps que met un citoyen de Sidi Aïch, en dehors de la période de la rentrée sociale, pour retirer un simple extrait d'acte de naissance. Le service de l'état civil de cette commune ne peut, vraisemblablement, pas satisfaire tous ceux qui viennent faire leurs papiers dans la même journée. Un vrai calvaire que vivent les habitants de cette région, déjà connue pour sa surpopulation. Retirer un document officiel est devenu une pénible tâche pour les gens de cette localité. Ces derniers se mettent en file indienne très tôt le matin, surtout lorsqu'il s'agit des mois de septembre et octobre, pour avoir un bon numéro et en finir le plutôt possible. Quant aux retardataires, leurs tours viendront le lendemain ou, au mieux, en fin de journée. « Qu'en est-il des documents qui ont une validité limitée ? », s'interroge un citoyen. C'est le cas du certificat de vie, très demandé par l'administration de la Poste et par les banques, valable seulement le même jour de son retrait. Cette situation est due aux nombreuses naissances et aussi aux décès enregistrés à l'hôpital de cette petite ville. Ajouter à cela, le fait que nos administrations paperassières exigent souvent des documents originaux. Outre l'attente interminable que subissent les citoyens de cette commune, ces derniers sont contraints de chercher des documents vierges dans d'autres APC pour l'insuffisance de ces papiers au sein de ce service. Contacté au téléphone, le premier responsable de l'APC de Sidi Aïch, Ouzani Kamel, estime que cet encombrement est « un ancien problème » et que, selon lui, ce phénomène « n'est pas quotidien, mais il est fréquent lors de la rentrée sociale ». Tout de même, le président de l'APC nous affirme que des solutions existent et « nous attendons l'approbation du BP (Budget primitif) pour avoir le matériel informatique et les logiciels nécessaires afin d'informatiser le service de l'état civil ». Et d'ajouter : « Nous avons l'intention d'ouvrir d'autres antennes dans le but d'alléger les longues attentes. » Par ailleurs, M. Ouzani promet « de faire tout ce qui est en (son) pouvoir pour réaliser ce projet avant la rentrée sociale prochaine, afin d'améliorer le quotidien de nos concitoyens ». A rappeler que ce problème touche d'autres villes comme, notamment, celles d'Akbou et de Béjaïa. D'autre part, ce genre de situations engendre souvent des disputes entre les citoyens et les fonctionnaires de l'APC et parfois même, les querelles se passent entre les gens qui attendent leur tour. Des situations désagréables pour la plupart, d'où l'urgence de traiter la question.