Des locaux saccagés à Meskiana Par quel terme peut-on qualifier l'état dans lequel se trouvent des locaux commerciaux, nouvellement érigés dans le cadre du programme du président de la République, et qui ont subi d'énormes dégâts, avant même qu'ils ne soient livrés aux artisans ? Après avoir eu vent de tels actes de vandalisme, nous nous sommes rendu d'abord à la cité El Haoua Ettalk, où ont été construits 24 locaux, et quelle n'a pas été notre surprise de constater que les rideaux ont été endommagés, les murs salis et pire encore, les fils électriques retirés de leurs gaines. Plus loin, d'autres locaux ont été délestés des compteurs d'eau. En somme, des actes criminels que nul ne saurait pardonner. Exposition-vente de livres Que peut-on faire pour suppléer au manque d'activités culturelles dans une ville comme Meskiana ? L'absence de lieux censés dispenser la culture, ajoutée au manque d'initiatives louables promouvant la chose culturelle, sont ressentis comme un fardeau par les jeunes qui, ne sachant quoi faire, se réfugient dans les cafés bruyants et malodorants ou fréquentent, quand ils disposent d'un peu d'argent, les cybercafés. Le tout, bien sûr, pour échapper à la morbide monotonie. En tous les cas, Meskiana souffre affreusement d'une carence en espaces culturels à même de soustraire la jeunesse au farniente. L'association Génération Kahina a voulu briser la glace en organisant, pendant toutes les vacances de printemps, une exposition-vente de livres éducatifs et parascolaires. Une libraire participe à cette manifestation grâce à un apport en livres aussi instructifs qu'éducatifs. Il faut multiplier les salons de livres pour promouvoir la culture sous toutes ses formes, en attendant l'inauguration du centre culturel de la ville.