« Trois grands sites sont concernés par le phénomène de la prolifération des chiens errants, à savoir El Mohgoun, Haï El Guetna et Haï El Akid Othmane, eu égard à l'importance du coût de l'opération qui est de 13 000 DA ». Près de 70 chiens errants ont été abattus depuis le lancement de la première phase de l'abattage des animaux errants en mars dernier. « Initialement, nous avons visé trois grands sites concernés par le phénomène de la prolifération des chiens errants, à savoir El Mohgoun, Haï El Guetna et Haï El Akid Othmane, eu égard à l'importance du coût de l'opération qui est de 13 000 DA », apprend-on d'une source responsable à la commune. Les autorités locales ont procédé à la relance de cette campagne qui a été à l'arrêt depuis plus de trois années. En effet, la capture des chiens errants ne se faisait plus pour diverses raisons, par exemple, le dosage du produit euthanasique utilisé auparavant pour l'élimination des chiens n'était pas concentré. Aussi, les capteurs des chiens conventionnés avec le BHC (Bureau d'Hygiène communal) ne disposaient pas d'autorisations pour l'utilisation des fusils de chasses qui leur ont été saisis durant la décennie noire pour des mesures sécuritaires. Procédés inhumains « Les animaux capturés sont enfouis dans la décharge publique de Haï Gourine. Quant à la méthode qui a été appliquée par le capteur, elle consiste en la préparation de la viande envenimée pour faciliter la mort de l'animal. D'ailleurs, les procédés utilisés auparavant pour l'élimination des chiens errants, jugés ‘'inhumains'', ont été complètement abandonnés », dira notre source. Par ailleurs, nous apprenons que la deuxième phase de l'abattage des chiens errants débutera durant ce mois d'avril, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la rage à forte recrudescence en période estivale. La plupart des APC sont responsables de la prolifération des chiens errants, à défaut de l'application stricte du code communal, selon les vétérinaires de la DSA. Le bilan établi par l'EPH (Etablissement Publique Hospitalier) d'El Mohgoun au cours de l'année 2007 a démontré que les communes renfermant un nombre important de zones éparses, comme Gdyel, Béthioua, Aïn El Bia et Boufatis, sont les plus touchées par ce phénomène en raison de la prolifération des bergers qui utilisent les chiens pour la surveillance des bêtes. En effet, le SEMP (Service de Médecine Préventive) relevant de l'EPH a enregistré 250 cas de morsure d'animaux au cours de la même période, dont 188 morsures de chiens errants.