Les travaux de réalisation des 100 locaux commerciaux destinés aux jeunes chômeurs avancent au ralenti dans la commune de Makouda. La cadence de la construction diffère d'une localité à une autre. Alors qu'à Tala Bouzrou on a atteint la phase de finition, à Tazrart, on est à la phase des terrassements. Si on peut expliquer le retard dans le lancement des travaux au chef-lieu par les difficultés de trouver un terrain adéquat, il est, par contre, difficile d'expliquer le retard signalé à Tazrart. A quelques kilomètres de là, dans la localité de Tigzirt, bien que les travaux de construction de locaux près de la grande plage aient connu un avancement jugé « appréciable », on indique en revanche que des anomalies sont signalées pour les 50 autres qui seront implantés près du stade communal. Ce retard est dû au glissement de terrain survenu au niveau de ce site à la fin de l'année 2007. Dans l'autre commune, située au nord de chef-lieu de la wilaya, en l'occurrence Boudjima, on a appris que tous les 100 locaux sont localisés au niveau du chef-lieu communal, où, contrairement aux autres localités, le foncier public est disponible. Dans cette municipalité, les travaux ont débuté depuis quelques mois, mais sans constater vraiment de « grands avancements » du projet, indique-t-on. Certains élus que nous avons interrogés sur l'état d'avancement de ce programme n'ont pas hésité de déclarer qu'ils n'avaient aucune responsabilité dans la gestion du programme. Ce dernier, pour rappel, est un programme initié par le président de la République qui consiste en la réalisation de 100 locaux à travers toutes les communes du pays au profit de jeunes en quête de travail, et cela dans un délai qui ne devrait pas dépasser normalement les 12 mois après leur lancement. Dans certaines régions, on commence à en douter. Ce n'est pas seulement pour « la lenteur des travaux » mais aussi leur efficacité, puisque comme on l'a signalé, certains lieux, qu'on a désignés, pour abriter ce genre de projets, « comme inadéquats »