La première de l'académie de la société civile algérienne (Asca) à Constantine a été un succès. L'Asca a voulu imprégner les mentalités locales en investissant d'emblée un thème porteur, qui est celui de la jeunesse. A travers les différentes interventions, l'accent a été mis sur l'importance de jeter un regard nouveau, protecteur, mais non étouffant sur une jeunesse à la recherche de repères. Les propos de Ahmed Chenna, président de l'Asca, sont révélateurs, car il dira en substance : « Il est désolant, aujourd'hui, que jeunesse rime avec terrorisme, harraga et suicide. Sans démagogie aucune, il est important de souligner que la politique actuelle envers la jeunesse est un échec. A travers notre séminaire du jour, nous poserons plus de questions que nous ne donnerons de réponses, mais nous voulons jeter les jalons d'une nouvelle donne, à travers laquelle notre jeunesse pourra de nouveau respirer la gaîté et l'insouciance ». Même constat chez le docteur Mehsas, responsable local de l'Asca, qui dira :« La jeunesse, ce qu'il y a de plus important de notre société, souffre à cause de l'incompétence de ses aînés ». En marge des travaux de l'Asca, cette dernière a honoré le chahid Zighoud Youcef, en présence de sa fille, de même que Messaoud Boudjeriou à travers son épouse. Mohamed M'haïa, ancien secrétaire de la mairie de Constantine et fondateur de la ligue régionale de football, et Mohamed Arbaoui, ancien P/APC de la ville dans les années 1970 ont reçu aussi les honneurs de l'Asca.