Les ouvrages d'alimentation en eau potable sont en cours de finalisation. La mobilisation des ressources situées en profondeur, à travers les deux grands projets qui sont sur le point d'être livrés, selon la direction de l'Hydraulique de la wilaya d'El-Bayadh, promet d'enterrer définitivement le spectre du manque d'eau qui a longtemps plané sur les concentrations urbaines du chef-lieu et de ses communes de rattachement qui subissaient le calvaire du tarissement progressif des sources, puisque certains quartiers à l'intérieur de ces centres n'étaient même pas pourvus de robinets, à l'exemple de Cheguig et Rogassa. Les 29 000 foyers de la première agglomération, que dessert un réseau AEP de 55 km, et la population des collectivités les plus mal loties en matière d'accès à l'eau potable, seront assurés, dès la réception des ouvrages dont les travaux sont en cours de finalisation, de recevoir un débit régulier qui les changerait de la sempiternelle corvée d'eau. Les trois forages réalisés sur le plateau du « Hodna » dans le cadre du fonds des Hauts Plateau, pour une enveloppe de 60 milliards de cts, doivent alimenter, avec la pose de canalisations, 17 réservoirs d'accumulation d'eau d'une capacité globale de 14 000 mètres cubes. Une station d'épuration en projet Leur adduction sur 27,5 km au lacis domestique par l'intermédiaire de conduites, permettra de réunir un appoint supplémentaire de 100 litres/seconde au profit des ménages du chef-lieu de wilaya, sachant que celui-ci est déjà approvisionné par 11 sondes produisant 13 700 mètres cubes. Au titre du Plan Sectoriel de Développement pour 2008, une autorisation de programme de 70 milliards de cts a permis d'envisager le renforcement des potentialités hydriques des localités de Kef Lahmar, Rogassa et Cheguig ainsi que des hameaux d'El-Haoudh et Ouled Amrane, implantés dans la portion est du territoire, avec 8 forages de 50 litres/secondes chacun. Par ailleurs, l'Agence Nationale de l'Assainissement suivra l'étude et la réalisation d'une station d'épuration des eaux usées qui débouchent au niveau du périmètre agricole de « Ben Djerad », pour un coût de 20 milliards de cts. Sa mise en exploitation fournira une eau traitée destinée à l'irrigation des 200 hectares situés en amont, qu'exploitent une centaine de propriétaires terriens versés dans les cultures de subsistance et qui dépendaient jusqu'ici de conditions aléatoires imposées par la nécessité du pompage de l'eau des nappes intermédiaires qui, la sécheresse aidant, ne répondent plus aux besoins pour lesquels elles sont laborieusement sollicitées.