La décision a été prise par le P/APW, de concert avec ses collaborateurs, afin, dit-il, « d'éviter que les travaux prennent une autre tournure suite à la contestation de quelques élus du FLN ». La session du printemps de l'APW, qui devait se tenir hier, n'a finalement pas eu lieu. Elle a été reportée à une date ultérieure juste après la cérémonie d'ouverture, laquelle s'est déroulée en présence de l'ensemble des élus, du wali de Chlef et des membres de l'exécutif de wilaya. La décision a été prise par le P/APW, de concert avec ses collaborateurs, afin, dit-il, « d'éviter que les travaux prennent une autre tournure suite à la contestation de quelques élus du FLN ». Ceux-ci, menés par l'ancien P/APW, en sa qualité de chef du groupe FLN au sein de l'assemblée, continuent à réclamer un « juste partage des postes au sein du bureau de l'APW et de ses différentes commissions ». Dès le début des travaux, les contestataires ont annoncé la couleur en rééditant leurs revendications qu'ils avaient également formulées lors des deux précédentes rencontres. « Nous avons obtenu la majorité relative lors des dernières élections, mais on nous a carrément isolés et lésés dans la répartition des postes en question. Nous continuerons à protester pacifiquement jusqu'à l'obtention de nos droits, afin de pouvoir jouer pleinement notre rôle au sein de l'assemblée », ont-ils déclaré. « Comportements irresponsables » Le président de l'APW, qui est issu du même parti, s'est dit étonné par les « agissements de quatre à cinq élus qui veulent imposer leur loi à la majorité absolue composée d'élus du FLN, du MSP, du RND et du PT ». D'après lui, ces derniers n'ont qu'un seul objectif, « saborder les travaux de l'APW et retarder ainsi les grands dossiers qui intéressent en particulier les citoyens de la wilaya ». La session d'hier était consacrée à l'examen notamment de la situation de l'emploi, du fonds agricole, de la formation professionnelle et de l'irrigation. Dans une déclaration rendue publique hier, les membres de l'assemblée se joignent à leur président et condamnent ces « comportements irresponsables par lesquels on veut nuire à la bonne marche de l'APW ». Pour beaucoup, l'incident qui a marqué la session d'hier n'est que le prolongement de la crise que vit le FLN et que certaines parties étrangères au parti n'ont fait qu'exacerber.