En dépit du brouhaha créé dans la salle, le P/APW maintient les travaux consacrés spécialement à l'approbation du budget supplémentaire de la wilaya, car les « questions du développement doivent primer » selon lui. C'est sur fond de bruits assourdissants et de vives contestations des élus FLN que s'est déroulée, hier, la session d'été de l'APW, en présence du nouveau wali et des membres de l'exécutif de wilaya. Le même spectacle avait, rappelons-le, marqué la précédente session, à laquelle assistait l'ex-wali. Les élus FLN, dont est issu le président de l'APW, continuent à réclamer la présidence de certaines commissions de l'assemblée, estimant qu'ils ont été lésés dans la répartition des postes y afférents. D'après eux, le P/APW a promis de régler ce problème, mais aucune décision n'a été prise à ce jour pour « rétablir le parti dans ses droits ». Le président, quant à lui, a répliqué lors de la session d'hier, indiquant que la « minorité doit se soumettre à la majorité », faisant certainement allusion au soutien dont il jouit de la part des élus du RND, du MSP et du PT. En dépit du brouhaha créé dans la salle, il maintient les travaux de l'APW consacrés spécialement à l'approbation du budget supplémentaire de la wilaya, car les « questions du développement doivent primer » selon lui. Agitation Les contestataires continuaient pendant ce temps à taper sur la table et à réclamer le report de la session pour discuter de leurs revendications. Peine perdue puisque le P/APW ordonnera la poursuite de la lecture du rapport de la commission des finances et son adoption à main levée par les élus. Pendant toute cette agitation, le wali est resté silencieux et s'est penché une seule fois vers le P/APW pour tenter de comprendre ce qui se passait réellement, lui qui a hérité d'une « bombe à retardement » dont les conséquences risquent de bloquer cette institution. Les élus FLN ont, par ailleurs, demandé, en vain, l'inscription à l'ordre du jour du dossier du préfabriqué, estimant que le sujet est d'actualité et nécessite un débat de fond au sein de l'APW. En réponse, le président fera savoir que les revendications des sinistrés sont prises en charge par une commission qu'il préside et qui a été instituée par le ministre chargé des collectivités locales.