La consommation des crédits alloués à la wilaya dans le cadre des différents programmes de développement a dépassé 1 750 milliards de centimes en 2007. « Adrar a pris, en matière d'infrastructures routières, d'équipements socio économiques, culturels et de logements, une longueur d'avance très appréciable par rapport à d'autres wilaya ». C'est là l'impression de M. Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat et de la Construction, au terme de sa visite dans cette wilaya, qui a duré 3 jours. La consommation des crédits alloués à cette wilaya dans le cadre des différents programmes de développement a dépassé 1 750 milliards de centimes en 2007, finançant ainsi plus de 486 projets touchant tous les secteurs (l'éducation, la santé, l'agriculture, l'hydraulique, l'enseignement supérieur, etc.). Parmi les 93 466 logements, avec un taux d'occupation (TOL) de 3,95%, qui constituent le parc logement de la wilaya d'Adrar, 30 892 sont considérés comme précaires. Un programme mis en exécution, chargé d'éradiquer ce phénomène, vient de toucher déjà 13 500 logements. A ce sujet, le ministre dira : « Un programme présidentiel prévoit la résorption progressive de l'habitat précaire. Nous avons inscrit 160 000 logements dans le cadre de ce programme, mais c'est un traitement progressif, car on ne peut pas régler le problème en une année ou deux. C'est un programme qui concerne tous les habitats précaires et qui demande du temps, en fonction de la disponibilité des entreprises et des terrains, toutefois le problème d'espace ne se pose pas pour Adrar ». Cependant, au sujet de la forme et de la consistance de l'aide contenue dans ce programme, les citoyens sont partagés. Sur cette question, le ministre a été interpellé par les citoyens, à chacune des haltes de Réggane et de Timimoun. En effet, certains favorisent l'acquisition d'un logement rural à la réhabilitation de leurs anciennes habitations dans les Ksour, et pour d'autres, c'est le contraire. Réhabilitation A ce sujet, il répondra : « Ce problème ne peut pas être traité d'une manière uniforme, il ne peut se faire qu'en concertation avec les élus et la société civile, c'est une demande différenciée alors elle exige un traitement différencié. » Quant au problème relatif à la modeste somme de 50 000 DA accordée par les pouvoirs publics aux sinistrés pour réhabiliter leurs logements, cette allocation qui exclut de facto ses bénéficiaires de l'accès au logement social, au terrain ou à toute autre forme d'aide de l'Etat, le ministre affirmera : « L'Etat ne distribue pas de l'argent, il évalue les situations et arrête des crédits pour faire en sorte que les gens habitent dans des conditions acceptables... A cette époque, cette somme était jugée suffisante par les techniciens qui ont évalué l'opération sur le terrain, aujourd'hui une commission sous l'égide du wali se chargera de réétudier le problème… ». L'OPGI éprouve des difficultés sur le terrain, par rapport à son programme de réalisation des 1 000 logements sociaux locatifs à travers la wilaya. Certes, depuis avril 2005, date de démarrage de cette opération pour un coût de 1 258 975 565,91 DA, avec un délai prévisionnel d'exécution de 8 mois, seuls 833 logements ont été achevés à ce jour, soit un taux de 84% en 3 ans.