A quoi sert l'université, si elle n'est pas associée au développement socioéconomique ? Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, était, avant-hier, au pôle universitaire d'El Bouni à Annaba. Sa visite est une première étape d'une série inscrite au programme de son ministère. Devant une assistance nombreuse, composée d'enseignants et cadres universitaires, il a abordé plusieurs questions d'actualité, dont la préparation de la conférence nationale, l'application de la loi d'orientation et de développement quinquennal, la recherche scientifique et le développement technologique. Lors de son intervention, il a qualifié de prioritaire les actions de son département, ainsi que celles du gouvernement inscrites dans le programme de développement national du pays. « L'intérêt qu'accorde le pays au système national de la recherche scientifique ne peut être que prioritaire, ce qui se traduit par une réelle volonté exprimée par l'Etat à l'effet d'associer ses compétences dans les défis à relever en matière de développement socioéconomique », a plaidé le ministre, qui n'a pas raté l'occasion pour s'exprimer sur les actions à concrétiser durant le prochain programme quinquennal devant s'achever en 2012, avec la participation obvie de l'élite scientifique dans la détermination et, bien sûr, la prise en charge des problèmes qui heurtent le développement national. La mise en application du nouveau dispositif de la loi d'orientation a dominé les travaux des responsables de laboratoires et des directeurs centraux du secteur organisés pour la circonstance. Six ateliers ont été mis en place à l'effet de statuer, ainsi que pondre des recommandations relatives à la pénétration graduelle des dispositions de cette loi dans le système national de la recherche scientifique à partir de l'année en cours.