Les bilans moral et financier de la Ligue nationale de football (LNF) de la saison écoulée ont été adoptés à la majorité absolue par les membres présents, lors de l'assemblée générale tenue, hier, à l'hôtel Mercure, en présence du président de la FAF, Hamid Haddadj, et l'ancien président de la LNF, Mohamed Mecherara. Trente-six membres, dont les présidents des clubs de D I et D II, étaient présents à l'AGO sur les 60 que compte l'assemblée. Le quorum est donc largement atteint selon l'article 9 des statuts de la LNF. Après la lecture du bilan moral par le président de la LNF, Ali Malek, et le bilan financier présenté par le commissaire aux comptes, les membres présents ont approuvé le bilan moral et donné le quitus au bilan financier à la majorité absolue. Deux interventions ont eu lieu après approbation des bilans moral et financier. Le premier intervenant, le président du NAHD, Mourad Lahlou, a demandé aux membres de la LNF d'aligner la durée de la licence du joueur à la durée de son contrat avec son club employeur : « Il est inconcevable qu'un joueur, lié par un contrat de longue durée avec un club, soit obligé de renouveler sa licence chaque saison. Je souhaite que la LNF délivre des licences aux joueurs en fonction de la durée du contrat avec leur club employeur », a-t-il déclaré. Son homologue sétifien, Abdelhakim Serrar, souhaite la révision de la durée du contrat minimum des joueurs avec les clubs. Il demande à ce que le contrat minimum soit de trois ans afin de créer une stabilité au niveau des effectifs, seule issue pour permettre un travail à long terme au niveau des clubs et, du coup, élever le niveau de notre football. Avec son franc-parler, le président sétifien affirme qu'il n'y a pas de superprésident et, par conséquent, ils doivent avoir le même privilège et le même statut, sans tenir compte de la notoriété ou du palier où évolue leur équipe.