Il s'agit d'inculquer les sciences et le savoir, mais surtout de construire des cerveaux, des futurs cadres. Le coup d'envoi du colloque international, ayant pour thème l'évaluation de la formation universitaire à l'ère de l'internationalisation de l'enseignement supérieur, a été donné par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M.Haraoubia, dimanche dans le majestueux amphithéâtre, inauguré récemment et dont la capacité dépasse 1 000 étudiants. A l'heure où le monde universitaire vit de grands changements, imposés par la globalisation et l'internationalisation, l'Algérie entend, à travers ses centres, instituts et facultés, insuffler une nouvelle dynamique au système de l'enseignement supérieur et ce, en optant pour des réformes, tel le système LMD. Le centre Larbi Ben M'hidi figure parmi les premières universités algériennes qui l'ont adopté, et c'est dans cette optique que se tient le colloque auquel prennent part de nombreux encadreurs, venus de 16 universités du pays et de pays hôtes comme la France, la Tunisie, le Maroc et la Syrie. Au cours de son intervention, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis l'accent sur le bond quantitatif et qualitatif enregistré par le centre Larbi Ben M'hidi. Il s'est dit, en outre, satisfait qu'il soit encadré par 20 professeurs de chaire, et 43 professeurs conférenciers, ce qui dénote d'une évolution remarquable dans l'encadrement. S'adressant aux étudiants, M. Haraoubia a souligné que les réformes entreprises dans le secteur ne sont pas « une mode », mais s'inscrivent dans une vision globale. Il a fait référence au système LMD et a rappelé à l'assistance que l'Algérie est le seul pays qui prend entièrement en charge ses étudiants. Il n'est pas seulement question d'inculquer les sciences et le savoir, mais il s'agit surtout de construire des cerveaux, des futurs cadres, qui soient prêts à assumer leurs responsabilités au sein de la société. Si durant les années 1970 et 1980, la priorité a été donnée à la quantité, la situation actuelle tend vers la mondialisation, ce qui suppose qu'on doit opter pour l'option qualité afin d'être au diapason des pays développés. Le ministre préconise le changement des mentalités et l'ouverture sur le monde et les sciences.