L'association des psychologues a débattu, hier, au siège de l'ancien CIAJ, le problème crucial de la prise en charge des malades en milieu hospitalier. Les patients atteints de pathologies lourdes ou de tumeurs incurables sont souvent abandonnés à leur triste sort. C'est en tout cas le constat qui a été fait au cours de la rencontre. Pour les membres de l'association, il s'agit avant tout de les assister sur le plan psychologique et les aider à surmonter leurs souffrances, notamment ceux ayant subi des amputations d'origine traumatique (accident de la circulation) ou amputations dues à des maladies du diabète ou de cancer. Par ailleurs, il a été précisé qu'il est difficile pour un malade amputé d'un membre, venant tout juste de sortir d'un état comateux suite à un choc traumatique subi, d'admettre son nouveau statut d'handicapé physique. C'est pourquoi, l'association des psychologues se propose d'accompagner, précisément en ce moment-là, ces patients subissant ces dures épreuves. Elle a soulevé ce type de problème qui est délaissé même si elle reste, indiquent ses membres, présente dans certains services en milieu hospitalier, comme ceux d'oncologie, d'hémodialyse ou encore le service d'hématologie. Certains médecins ayant assisté à cette rencontre ont mis l'accent sur l'urgence et la nécessité d'aider les associations psychologiques à travers tout le pays pour une réelle prise en charge rapide et efficace des personnes touchées, sur le champ, lors des catastrophes naturelles, d'attentat terroriste, d'incendie et de toute autre calamité, tels les inondations et les séismes.