Au-delà du fait que les nouveaux bus sont mal entretenus et qu'ils ne sont pas dotés de rideaux, ce qui en fait des serres ambulantes, il est évident que les responsables du transport dans la wilaya font montre d'une grande maladresse quant au choix de l'implantation du mobilier urbain dans et aux alentours de la cité. Cette situation crée non seulement des désagréments aux piétons, mais aussi aux automobilistes. Elle génère, et il faut insister là-dessus, des accidents qui coûtent cher à la communauté. En effet, l'installation d'abribus à même les ronds-points est la cause de moult perturbations ; les bus s'y arrêtant gênent énormément la circulation en créant des bouchons, lesquels augmentent une tension déjà trop persistante. Non seulement ces abribus sont implantés aux ronds-points, croisements et autres intersections, mais encore, ils obturent totalement les trottoirs, obligeant ainsi les citoyens à emprunter la chaussée et côtoyer les carrosseries déglinguées ou rutilantes d'engins déboulant souvent en trombe, à ces endroits-là. Comment donc résoudre ce nœud gordien qui, il faut le dire, caractérise tous les ronds-points, de celui de Daksi, Filali, Sidi Mabrouk, Zouaghi, à ceux de la périphérie, à la nouvelle ville et dans les communes avoisinantes… ? Ce problème est aggravé encore plus avec l'érection de nouvelles plaques de signalisation d'un gabarit démesuré, bloquant carrément les trottoirs. Beaucoup d'accidents sont survenus dans ces lieux, où des citoyens ont été fauchés par des véhicules, et les bilans de la Protection civile en attestent. En outre, la presse locale s'est faite l'écho de cette incohérence, n'ayant eu de cesse de rappeler la nécessité d'une prise de conscience des responsables. Cette anarchie, et souvent fatale, surtout quand les responsables de ce secteur persistent, au-delà du bon sens, à faire perdurer cette situation. Les nouveaux ronds-points, avec trémies et bacs de fleurs sont aménagés sur le même schéma, c'est comme qui dirait, que ceux qui ont la charge de la gestion et de l'intendance du secteur des transport sont obnubilés par l'idée de concentrer tout le mobilier urbain sur les trottoirs, lampadaires, bacs à ordures, plaques de signalisations…poussant le citoyen à se faire écraser, non ?