Saïd Sadi au siège de l'UE à partir du 5 mai Le RCD poursuit son périple à travers les pays occidentaux pour les sensibiliser contre les fraudes électorales qui hypothèquent, selon lui, l'avenir de l'Algérie. Après l'Amérique du Nord, une délégation de ce parti se rendra, du 5 au 9 mai, au siège de l'Union européenne à Bruxelles (Belgique). C'est ce qu'a annoncé le président du RCD, Saïd Sadi, dans son intervention mensuelle sur son site Internet. « Nous allons nous rendre du 5 au 9 mai à Bruxelles pour sensibiliser l'UE sur les dérives qui menacent et hypothèquent l'avenir de l'Algérie, et, à travers elle, toute la région si les fraudes électorales devaient encore sévir », déclare-t-il. La femme a-t-elle démérité ? La Fondation pour l'industrie nationale algérienne et la Confédération algérienne du patronat ont pris une initiative louable, mercredi à Alger, de remise des médailles du mérite industriel au profit des meilleurs managers algériens pour l'année2007. Mais voilà qu'une remarque saute aux yeux et se lit comme une fausse note qui suscite pas mal d'interrogations : parmi plus d'une dizaine de PDG récompensés, pas une seule femme d'affaires n'a eu les honneurs de la fondation et de la confédération. S'agit-il d'une quelconque omission ou bien que le monde de l'industrie reste farouchement masculin ? La ligne « bleue » réactualisée L'impopulaire « ligne bleue » n'a pas été encore abandonnée par les pouvoirs publics comme l'ont appris à leurs dépens certains citoyens verbalisés par des policiers en « mission commandée » en bordure de l'ancienne voie rapide. Mercredi dernier, ils étaient nombreux à exprimer leur étonnement de se voir retirer les papiers de la voiture et le permis de conduire au motif qu'ils avaient empiété sur la « ligne bleue ». La mesure censée être appliquée à titre expérimental pour une durée de trois mois semble avoir été reconduite sans aucune annonce préalable. L'entêtement des pouvoirs publics est, à ce sujet, fort affligeant. Fin de la mission humanitaire suisse à Chlef Après une semaine d'intervention au niveau de la maternité de l'hôpital Chorfa de Chlef, dans le cadre d'une opération de solidarité, l'équipe médicale suisse a achevé, mercredi dernier, sa mission. Elle a réalisé une série d'interventions de gynéco-obstétrique avec la collaboration de praticiens locaux dans le but d'améliorer les conditions de prise en charge des patientes de la région. En effet, l'accent a été mis sur les moyens à mettre en place pour limiter les risques de mortalité chez la femme et le nouveau-né. Il s'agit, entre autres, de l'organisation des services de maternité, du diagnostic précis, du dialogue avec les malades et du suivi de ces dernières d'une manière continue. 33 cas de suicide enregistrés en trois mois 33 cas de suicide et 48 tentatives ont été enregistrés en Algérie au cours du premier trimestre 2008, selon un bilan rendu public par le commandement de la Gendarmerie nationale. Sur ces 33 cas de suicide, 26 étaient de sexe masculin et 17 ont concerné la tranche d'âge comprise entre 18 et 30 ans, précise cette source, ajoutant que 24 personnes qui ont mis fin à leurs jours étaient des chômeurs et 12 d'entre elles atteintes de maladie mentale. S'agissant des tentatives de suicide, la tranche d'âge des 18-30 ans reste la plus vulnérable avec 27 cas, les sans-profession (42) et les personnes de sexe féminin (34), sont les plus touchés, révèle le bilan. Un bébé calciné dans un incendie à Medjadja Le corps d'un nouveau-né carbonisé a été retiré des décombres d'une habitation ravagée par un incendie, vendredi, à Bocca Ouled Bouzeghit, dans la commune de Medjadja, au nord de Chlef. De son côté, la mère du bébé a subi des brûlures au 2e degré et a été évacuée vers l'hôpital de la ville. Deux autres personnes appartenant à la même famille une vieille de 94 ans et un jeune de 21 ans ont, quant à elles, été intoxiquées par la fumée et évacuées vers les services des urgences de l'établissement hospitalier. Des dégâts matériels ont été également causés à l'habitation. L'origine de l'incendie, qui s'est déclaré vers 17 h, demeure inconnue pour le moment. Une enquête a été diligentée par la brigade de gendarmerie pour en connaître les raisons exactes. Les malheurs de Cherifa Elle s'appelle Youssefi Cherifa. Elle a 48 ans. Native de Annaba, où elle vit, elle souffre d'une cataracte qui perturbe sa vision. Elle est orpheline et n'a aucune ressource. « Mariées, mes sœurs m'ont chassée parce que je n'ai pas d'argent. Le responsable d'un centre pour personnes âgées m'a mise à la porte sous prétexte que je suis trop jeune pour y rester. Je suis dans la rue. J'ai écrit au wali de Annaba, au chef de daïra, au procureur de la République. On me fait des promesses depuis cinq ans pour avoir un logement et une aide. J'attends toujours. La directrice de l'action sociale de Annaba a ignoré mes doléances », proteste Youssefi Cherifa qui montre des jambes gonflées par trop de marche. Elle dit, les larmes aux yeux, que la presse est son dernier espoir. Célibataire, elle ne sait plus où s'adresser. « Je dors dans la rue et je me débrouille pour manger », dit-elle la voix éteinte...