Appréhendée par-dessus tout en raison de ses effets pervers, pouvant aller jusqu'à la mise en danger des consommateurs, la fabrication et la commercialisation non balisée et non contrôlée des boissons alcoolisées, particulièrement en période de fortes chaleurs, a fait l'objet d'une réunion-débat à la Chambre de commerce et d'industrie du Rhumel (CCIR). Lors de ce briefing animé par un représentant de la direction du commerce, il a été essentiellement question d'hygiène et de traçabilité des produits. Un premier tour de table a été fait sur les comportements à risque pouvant découler d'une mauvaise hygiène du personnel, les conditions de stockage des matières premières ainsi que les procédés de nettoyage des cuves prévus par la réglementation en vigueur. Profitant de cette opportunité, le responsable du contrôle de la qualité auprès de la direction du commerce a rappelé aux opérateurs l'interdiction absolue d'utiliser les sucres de substitution connus sous le nom de cyclamate, un édulcorant banni par la tutelle en raison des risques de cancer et de dérèglements hormonaux pouvant être occasionnés par ce produit, selon les conclusions de plusieurs études sérieuses entreprises par des chercheurs européens. Quant aux édulcorants autorisés par la réglementation en vigueur dans notre pays, l'animateur de cette rencontre a rappelé deux règles auxquelles les opérateurs doivent impérativement se soumettre sous peine de faire l'objet de poursuites judiciaires : le respect des doses d'édulcorant fixées par les textes règlementaires et, dans le cadre du principe de traçabilité, un étiquetage sans équivoque, garant pour le consommateur d'une bonne lisibilité des composants du produit.