Rachid Bouarata n'est plus chaud pour prendre le MCA. Alors que tout semblait réglé pour la venue du coach le plus sollicité sur le marché, depuis un an, ce dernier a, semble-t-il, opéré un petit repli stratégique dicté par les remous qui agitent le Doyen depuis ses lourdes et humiliantes défaites face à la JSK (1-6) et au Zamalek (0-5). Rachid Bouarata a suivi le feuilleton de Constantine où il récupère au milieu des siens de sa courte et décevante expérience blidéenne. Pourtant, sa venue semblait chose acquise il y a une semaine. Il a eu une série d'entretiens à Alger, avec des dirigeants mouloudéens. L'accord de principe était acquis. Ses doléances en matière de choix des hommes qui travailleraient à ses côtés ainsi que la clarification de ses prérogatives ont été négociées mardi et mercredi. Le week-end a charrié les événements que les Mouloudéens commentent encore. La sortie médiatique de Abdelkader Drif et la montée au créneau du président Mohamed Messaoudi ont renseigné Rachid Bouarata sur le climat dans lequel il était appelé à travailler. Depuis, il hésite pour ne pas dire qu'il a tourné le dos à une seconde expérience algéroise. Le MC Alger se retrouve du coup dans une situation inconfortable sur ce plan. Les dirigeants devront aller chercher un autre entraîneur qu'ils prendront soin de briefer pour qu'il n'ait pas peur de s'engager dans un club tourmenté. C'est Farhi qui continuera à driver l'équipe seniors, en attendant des jours meilleurs.