Refus Après avoir entretenu le suspense durant plusieurs jours sur sa venue au Mouloudia d?Alger en remplacement de l?entraîneur démissionnaire Abderrahmane Mehdaoui, Bouarata dit finalement non. La nouvelle est tombée hier et elle n?était pas une surprise, tant les tergiversations de Rachid Bouarata ont traîné en long et en large. En général, dans notre football en particulier, un club employeur et un entraîneur sans emploi trouvent souvent très vite un terrain d?entente. Ce n?est pas le cas pour Bouarata qui a, après réflexion et étude du contrat proposé par le président Messaoudi, finalement dit non à la proposition mouloudéenne en mettant fin aux négociations. En gentleman, Bouarata prendra le soin de s?excuser auprès des supporters et des dirigeants mouloudéens, mais aussi de rejeter tout ce qui a été dit sur les pressions faites par l?opposition à l?actuelle direction du Doyen pour ne pas prendre en main l?équipe. Sur ce point précis, Bouarata a été catégorique : «C?est moi qui ai arrêté les négociations pour des raisons qui me concernent strictement et non pas sous l?influence de qui que ce soit.» Sauf qu?en refusant les véritables raisons de l?échec des négociations, l?ex-coach blidéen ouvre la voie à toutes les rumeurs et autres spéculations. En effet, pour certains, la raison essentielle est le refus du MCA d?engager Kaci Saïd comme adjoint, alors que Bouarata y tenait vraiment. D?autres évoquent le volet financier, prétendant que la proposition mouloudéenne n?a pas vraiment emballé l?entraîneur convoité. En apprenant la nouvelle, à la veille du match face au CR Belouizdad, plusieurs joueurs ont été déçus, car ils s?attendaient vraiment à travailler avec Bouarata. Même sentiment chez les supporters qui voyaient en le Constantinois l?homme de la situation. Les dirigeants du MCA, en revanche, n?ont manifesté aucune inquiétude, sauf quelques regrets et comptent régler ce problème d?entraîneur à tête reposée. Le nom de Djamel Menad a d?ailleurs circulé encore une fois du côté de la villa de Chéraga, siège du club, mais rien n?a encore filtré sur ce dossier que le président veut gérer secrètement. Enfin et de source bien informée, l?opposition au président Messaoudi aurait pris attache avec Noureddine Saâdi pour reprendre l?équipe, mais à condition : que ce dernier quitte l?USM Alger et que Messaoudi fasse de même au MCA. Si la première condition n?est pas à écarter, car cela relève du domaine du «normal», la seconde sera plutôt difficile, compte tenu des procédures légales et de l?engagement de Messaoudi pour quatre ans. A moins que?