Parent pauvre du sport en général, le volley-ball à Chelghoum Laïd, à l'instar de quelques autres disciplines, n'a pas fait long feu, face aux exigences de la formation et de la compétition qui supposent des moyens financiers conséquents et des infrastructures de base. Issue de l'association-mère, le HBCL en l'occurrence, l'Espérance Chelghoum Laïd de volley-ball (ECL), puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a vécu une longue période de vaches maigres avant de renaître de ses cendres et lancer, vers janvier 2007, sa propre école. « L'objectif de cette structure (l'école) consiste à dégager une plate-forme de jeunes volleyeurs, leur maturation et leur formation en vue de leur intégration dans les catégories supérieures », nous a confié, Djamel Bedda, président de ladite association. « Le choix des 14 joueurs, nés en 1995/1996, faisant partie de l'école, ainsi que les catégories minimes et cadets avec respectivement 12 et 14 volleyeurs, est basé sur des critères rigoureux, tel le gabarit », a indiqué, de son côté, Noureddine Malek, manager de l'ECL et ex-international senior ayant évolué en Nationale 1 avec le CSC entre 1983 et 1990. « Pour le compte de la saison 2008/2009, nous envisageons sérieusement d'aller vers une option de jumelage de l'ECL avec Nedjm Baladiat Chelghoum Laïd (NBCL), une autre association de volley-ball créée en 2000, en butte elle-même à d'énormes problèmes de financement ; ceci dans le but de rationaliser la gestion administrative, maîtriser les dépenses et investir toutes les catégories, celle des seniors y compris », a encore noté N. Malek. Pour l'heure, l'ECT, nous affirme-t-on, fonctionne au gré des dettes en attendant les subventions promises par l'APC.