Une santé sans hygiène Dans son rapport sur le secteur de la santé et de la population à Aïn Defla, la commission au sein de la nouvelle APW en charge de ce dossier fait état de nombres d'insuffisances notamment sur le plan de l'hygiène. En effet, à l'issue des visites effectuées par les membres de ladite commission entre le 19 janvier et le 28 février, il ressort que des EPH (Etablissement public hospitalier) et des EPHP (Etablissement public hospitalier de proximité) souffrent d'un manque d'hygiène préjudiciable à la santé des consultants. Il s'agit dans la plupart des cas, de problèmes liés au déficit en personnel chargé de la propreté des lieux, de détérioration des canalisations d'eau et du réseau d'assainissement comme c'est le cas au niveau des polycliniques d'El Amra, Bourached, Sidi Maâmar (Khemis Miliana)… Parfois relève le même rapport, ce sont de simples travaux de plomberie qui engendrent la dégradation de la situation dans certains services. Même constat au niveau d'une unité de dépistage et de suivi située à Mekhtaria (nord de Aïn Defla). Cependant, la même commission déplore que la non-incinération des déchets de soins dans plusieurs structures qui devrait alerter les pouvoirs publics. Ceux-ci sont parfois transportés pour être incinérés ailleurs, comme c'est le cas au niveau d'El Abadia. Des pratiques qui ne sont pas sans conséquences sur la santé des citoyens. Enfin dans ce même chapitre, les membres de la commission de la santé à l'APW de Aïn Defla rappelleront l'urgence de pallier cette situation en dotant ces structures de moyens humains et matériels suffisants pour y maintenir une hygiène décente et éviter ainsi les dépenses supplémentaires lourdes à supporter. Fondation Emir Abdelkader à Miliana A l'occasion de la célébration des évènements du 8 Mai 1945, des membres de la fondation Emir Abdelkader étaient avant-hier à Miliana, où Mohamed Benradhouane, président du conseil scientifique de la fondation a animé une conférence au musée de l'Emir en présence d'un public nombreux. Profitant de ce séjour à Miliana, la délégation conduite par son président, Mohamed Boutaleb, s'est rendue à la manufacture d'armes de l'Emir récemment réceptionnée. Pour rappel, l'usine édifiée par l'Emir en 1839 est située en contrebas de la ville et s'étend sur 792, 24 m2. Signalons que l'endroit a été récupéré de justesse et complètement réhabilité dans le cadre de la préservation du patrimoine historique et archéologique de la wilaya de Aïn Defla. Agréablement surpris par la magie des lieux et leur portée historique, les membres de la fondation ont émis le vœu de relancer une section à Miliana, une ville où l'émir Abdelkader a laissé des traces indélébiles. A noter enfin que les hôtes de la ville ont reçu les explications nécessaires de la part de Abbès Benyoucef, responsable du musée de la manufacture et de Boualem Bouyahia directeur du musée de l'Emir. Des abonnés de l'ADE interpellent le wali Dans une requête adressée aux pouvoirs publics, des habitants de la cité Saïd Saïdani s'insurgent contre une récente décision de l'Algérienne des eaux de priver l'ensemble des résidants de l'alimentation en eau potable. La décision, peut-on lire dans la lettre, a été prise par l'ADE à cause de dettes antérieures enregistrées sur les factures de quelques abonnés, mais au détriment de ceux s'acquittant régulièrement de leur quittance. Dans la lettre signée par Nacer Mammeri, se disant porte-parole des habitants, ce dernier rappelle que les résidants de cette cité souffrent depuis une décennie de perturbations sur le réseau de distribution en raison de la dégradation des canalisations. Pour mettre fin à cette situation qui pénalise l'ensemble des abonnés, les citoyens concernés interpellent le chef de l'exécutif afin qu'il intervienne auprès de l'ADE en vue de trouver des solutions avant l'arrivée des grandes chaleurs.
