Des enseignants en quarantaine pour éviter toute fuite Depuis le 12 mai dernier, les personnels chargés du tirage des sujets du baccalauréat et du BEM, session de juin 2008, dépendant de l'Onec (Office national des examens et concours), sont « sous terre » pour effectuer leur travail dans le secret le plus absolu. Et ce, pour éviter toute fuite ou autre désagrément qui pourraient perturber ces deux examens. Les personnes concernées, à leur tête le premier responsable de l'Office, sont carrément coupées du reste du monde, et donc sans aucun contact possible avec l'extérieur. On raconte que par le passé, un membre de ce personnel « commando » aurait perdu un être cher et il ne l'a su qu'après la fin de sa mission. Signalons au passage que cette mise sous quarantaine durera 31 jours. Dispositif de sécurité renforcé autour d'un match à Kouba Une séance de travail présidée par le chef de la sûreté de la circonscription administrative d'Hussein Dey a eu lieu au sein-même du stade Belhadad. En marge des préparatifs, les conditions nécessaires à la protection des personnes et des biens avant la rencontre décisive opposant le club local, le RCK, à celui d'El Harrach. La présidente de l'Apc, Mme Bounab, a pris part à cette séance. « Il n'y a pas de raison de s'inquiéter, toutes les conditions de sécurité sont réunies », a-t-elle affirmé. L'élue locale fut entourée des fans du club koubéen qui ont exigé d'elle de ne vendre aucun billet aux supporters harrachis. « Tenez votre parole, Madame ! Le jour du match aller, les supporters d'El Harrach nous ont interdit l'accès et ont menacé nos joueurs. Pas de Harrachis dans notre stade. Nous ne voulons pas de casseurs à Kouba ! », ont-ils martelé. La présidente a tenté de les calmer. « Je vous considère comme mes enfants et je vous affirme que je tiens à ma parole. Ne rentrez pas dans le jeu da violence. A Kouba, nous avons des traditions et un bon accueil », a-t-elle répliqué. Pour rappel, cette rencontre qui aura lieu vendredi, s'inscrit dans le cadre de l'accession à la division nationale I. Hassiba oubliée dans sa ville natale Née pourtant à Chlef, la chahida Hassiba Ben Bouali n'a pas eu droit à une cérémonie de recueillement à l'occasion de la commémoration du 19 Mai 1956, Journée nationale de l'étudiant. La stèle, érigée à sa mémoire au centre-ville à quelques mètres seulement du siège de la wilaya, est restée bien triste en cette journée commémorative. Et dire que Hassiba avait abandonné ses études pour s'engager, dès son jeune âge, dans la lutte de Libération nationale. Un simple oubli ou une omission volontaire ? En tout cas, ce n'est pas la première fois que la chahida est « exclue » de ces rendez-vous historiques. Même sa biographie sur la plaque de la stèle, a été dénaturée et n'a subi aucune rectification, malgré les réclamations de ses proches. Sommet Turquie-Afrique pour la coopération Décidément, la Turquie, ce pays à cheval sur deux continents, à savoir l'Asie et l'Europe, ne compte pas lâcher l'Afrique. De fait, lors de la 3e édition du Pont du commerce extérieur Turquie-Afrique, organisée du 12 au 17 mai, Ali Babacan, ministre des Affaires étrangères, a déclaré qu'un sommet au niveau le plus haut possible se tiendra à Istanbul au mois d'août, et ce, dans le but de développer les coopérations bilatérales et autres associations stratégiques. « Le président (Abdullah Gül) a envoyé les invitations à ses homologues des pays africains », ajoutera-t-il. L'on apprendra aussi que la République de Turquie est candidate au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2009-2010. Fermeture d'une clinique privée à Skikda Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière vient de décider, à titre de sanction, de fermer la clinique privée Echems, implantée à l'entrée de la ville de Skikda pour une durée d'un mois. Cette décision a été motivée par les failles relevées par une inspection du ministère qui a eu à visiter la clinique dernièrement. La commission d'inspection aurait même mentionné dans son rapport le manque d'hygiène et un certain état de délabrement des lieux. Pari sportif algérien : Déboires des pronostiqueurs à Tlemcen L'antenne du Pari sportif algérien (PSA), dépendant de la direction de Tlemcen, ne semble pas donner satisfaction aux parieurs. Même les employés donnent l'impression d'être dépassés. « L'antenne fonctionne avec deux agents, l'un fait la rotation par route deux fois par semaine pour déposer à Tlemcen les grilles des pronostiqueurs et l'autre n'arrive pas à toucher les revendeurs des chefs-lieux de la wilaya de Béchar pour le ramassage des grilles, faute de moyens de transport. » Nos sources indiquent que cet état de déliquescence se répercute fatalement sur les recettes. A titre d'exemple, ces dernières ne dépassent nullement les 10 000 DA par semaine. Quant aux pronostiqueurs des wilayas de Tindouf et d'Adrar, ils sont carrément privés du jeu, en ce sens que l'éloignement et le manque de moyens de locomotion ne le permettent pas. Et dire que le slogan du PSA est « Le pari sportif est au service de la jeunesse ». Les employés souhaitent que l'antenne de Béchar soit érigée en agence pour tirage et contrôle sur place, comme cela se faisait dans les années 1990, en plus, elle désengorgerait celle de Tlemcen.